Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre pas moins de six policiers en civil qui tabassent et matraquent un Gilet jaune au sol. On voit sur la vidéo l’un des policiers mettre un coup de pied dans la tête du gilet jaune pendant qu’il est matraqué de toute part. La scène se déroulerait pendant l’Acte 6 des Gilets jaunes à Toulouse. Pour voir la scène en intégralité :
Les policiers en civil ne sont pas identifiables par un brassard réglementaire ou par d’autres moyens permettant de les identifier comme étant des policiers. Ils sont vêtus de noirs, masqués et armés de leur habituel flashball.
On dirait des #Benalla pas vraiment des policiers...
On te prête casque et arme, cache toi le visage et tabasse ?!#Castaner #GiletsJaunes— -_- Cleorinne J 🦅🐓 (@CleoJackson777) 23 décembre 2018
Avec cette vidéo, si ces personnes sont poursuivies en justice, l'affaire ne tiendrait pas car aucun d'entre eux ne porte ni brassards ni quoique ce soit les rendant reconnaissables entre des voyous armés et la police !!!
Et si ces gens portent plainte ils ont tout pour gagner !— Fabelouche (@Fabelouche) 23 décembre 2018
Si cette vidéo rappelle l’affaire Benalla selon des réactions d’internautes, l’une des différences est le caractère assumé par ces policiers en civil de n’être ni reconnaissables ni identifiables. L’hypothèse selon laquelle ils ne seraient pas identifiables pour pouvoir faire leur sale besogne en toute quiétude semble plausible. C’est ce qu’affirme un internaute.
C’est les flics de la bac !!
Ils interviennent comme bon leur semble à visage masqué et ne seront jamais inquiétés puisqu’ils ont carte blanche de la préfecture !!
La médaille de la bravoure ???— RomualdDrouet (@drouet_romuald) 24 décembre 2018
Face à cette nouvelle intensification des violences policières contre les Gilets Jaunes, comme l’illustre notamment ce nouvel acte de tabassage en règle, avec pas moins de six policiers s’attaquant à un Gilet Jaune au sol, un rassemblement a eu lieu au centre de Toulouse ce dimanche 23 décembre. Après un acte IV fortement réprimé dans la ville rose, il s’agissait de rendre hommage aux nombreux blessés et aux dix morts depuis le début du mouvement.