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racisme d'Etat

Violences policières : la police passe à tabac un jeune homme de 23 ans en Seine-Saint-Denis

Ce vendredi 12 mars, un jeune homme de La Courneuve est violemment agressé par la police après une interpellation. Une énième démonstration de force et de violences de la part du bras armé de l’Etat envers les jeunes des quartiers populaires.

Agapé

26 avril 2021

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Crédits photo : Shahin Hazamy

C’est désormais devenu une habitude. Ce vendredi 12 mars, suite à une interpellation pour « refus d’obtempérer », un jeune homme de 23 se fait rouer de coups par des policiers en bas d’une cité de Saint Denis, devant une dizaine de familles. Après plusieurs tentatives des témoins de la scène de faire cesser cette agression, les policiers embarquent le jeune dionysien, ainsi qu’un ami du jeune, âgé de 17 ans. Dans la publication de Shahin Hazamy, il raconte que dans le camion de police, des insultes sont proférées envers l’interpellé ainsi que des tentatives d’intimidation des deux jeunes. Puisque les coups portés n’auraient probablement pas suffi à la police, ils auraient décidé, en garde à vue, de ne pas nourrir le jeune homme pendant la soirée, alors en jeûne !

Dans ces videos, publiées par Shahin Hazamy, jeune Ghetto Reporter et activiste indépendant, on peut voir un des policiers ascenant un coup de pied dans le visage du jeune homme, alors même qu’il est étranglé sur le sol par un autre de ses collègues. Des images insupportables auxquelles nous a habitués la police depuis trop longtemps dans les quartiers populaires. De plus, on remarquera les nombreux bleus présents sur son visage après sa garde à vue, que la police a justifié qu’il se serait fait tout seul ces égratignures, au sol. Le jeune homme affirme lui avoir été passé à tabac au commissariat de La Courneuve et a porté plainte à l’IGPN.

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Une publication partagée par Shahin Hazamy (@shahin_hazamy)

En plus d’une gestion catastrophique de la crise sanitaire dans les quartiers populaires (les plus touchés par l’épidémie), le gouvernement continue son offensive répressive et autoritaire envers ces mêmes quartiers. Cette nouvelle démonstration de force s’inscrit dans un contexte de campagne sécuritaire où le gouvernement investit massivement dans la police (10 000 policiers supplémentaires d’ici 2022), vote la loi sécurité globale et offre des privilèges pour les policiers, comme avec la gratuité des trains. Ces vidéos font une nouvelle fois preuve des violences systémiques que subissent les quartiers populaires, et le racisme d’État, avec lesquelles il faut en finir. Des moyens pour les quartiers ! Pas pour les flics !


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