Crédit photo : Ouest France
Ce matin déjà, 200 CRS et autres gendarmes mobiles avaient été envoyé dans la fac de Rennes-2 pour casser le blocage ponctuel prévu par les étudiants pour pouvoir se mobiliser.
La répression ne s’est pas arrêtée là, et on a pu en apprécier toute l’étendue durant la manifestation, contre les cortèges syndicaux. Alors que 5.000 personnes défilaient dans les rues contre la régression sociale imposée par Macron, la police a bloqué la manifestation, qui suivait pourtant le parcours déposé vers la place de Bretagne.
En effet, sur les coups de 12h30, alors que les cortèges arrivaient place de la République, les gendarmes ont fait barrage, avant d’asséner de coups de matraque les manifestants qui voulaient passer et de gazer toute la place.
🚨 VIOLENCES POLICIÈRES
Charges, gazage et mattraquage de #CRS aujourd’hui lors de la manifestation du 9 octobre à #Rennes.
La répression sociale doit cesser !
Via @AG_Rennes2.#Greve9Octobre pic.twitter.com/HvshRI9FJh— Maxime CJ (@ChabrierM) October 9, 2018
Les manifestants ont tout de même pu continuer le parcours, en revendiquant leur liberté de manifester, avant que la gendarmerie ne recommence à charger.
Le cortège tente de forcer le cordon de gendarmerie. « Nous avons eu le préfet en direct qui nous autorise à passer » clament les syndicats #Rennes #manif pic.twitter.com/88fZMR90k7
— 20 Minutes Rennes (@20minutesrennes) October 9, 2018
Si la répression policière est coutumière à l’encontre des jeunes - des quartiers populaire ou des « minorités agissantes » - elle est beaucoup moins fréquente quand il s’agit de tabasser des leaders syndicaux. La plupart des manifestants sont restés hébétés, ne comprenant pas l’ampleur de la violence policière qui s’abattait sur eux.
#Rennes Les responsables syndicaux indignés près avoir reçu coups de matraque et lacrymo alors que les CRS bloquaient le tracé officiel. pic.twitter.com/BpEr8zFXJj
— Le Mensuel de Rennes (@MensueldeRennes) October 9, 2018
Alors que cette journée de mobilisation est une réussite par rapport à ce qui était attendu, le pouvoir d’État a encore une fois manifesté sa volonté : écraser par la force toute contestation, pour faire passer ses contre-réformes dont la violence sociale n’est plus à démontrer.