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5 de février de 2018 Twitter Faceboock

Vu sur Lundi Matin.am
Rennes : 2 enseignantes convoquées au rectorat pour une sortie scolaire à la maison de la grève

Après avoir organisé une visite à la Maison de le Grève de Rennes, deux enseignantes ont organisé une visite à la Maison de la Grève de Rennes ont été convoquées au rectorat. Nous relayons ci-dessous un article de Lundi Matin.am.

Link: https://www.revolutionpermanente.fr/Rennes-2-enseignantes-convoquees-au-rectorat-pour-une-sortie-scolaire-a-la-maison-de-la-greve

Source

L’information a été discrètement révélée dans l’édition de février du Mensuel de Rennes, « Manger est-il endoctriner ? » titre le journal local. On y apprend que dans le cadre d’une semaine de sensibilisation à l’économie sociale et solidaire, deux enseignantes ont organisé une visite à la Maison de la Grève de Rennes ce qui a mis les services de renseignement en émoi et abouti à la convocation des professeurs par le rectorat. Pour en savoir plus au sujet de cette fameuse Maison de la Grève, vous pouvez relire l’interview que nous avions menée il y a bientôt 3 ans.

Les faits

Le 28 novembre 2017, deux enseignantes du lycée Jean-Macé, ainsi que deux accompagnateurs, emmènent une soixantaine d’élèves déjeuner à la cantine de la Maison de la Grève, dans le cadre d’une semaine de sensibilisation sur question de l’économie sociale et solidaire. Ce qu’ils ignoraient certainement, c’est que le lieu fait l’objet d’une surveillance constante des services de renseignement. En effet, les différentes tendances de la contestation rennaise s’y rencontrent régulièrement, et le lieu serait même en lien avec la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Evidemment, la visite de cette soixantaine d’adolescents n’échappe pas aux fins limiers du renseignement territorial qui rédigent immédiatement un rapport sur cette sortie scolaire subversive qu’ils font remonter à la préfecture et au rectorat. [1] Dans leur rapport les agents précisent que les enseignantes sont « inconnues des services de police », mais alertent sur le possible « endoctrinement » auquel pourrait aboutir une telle sortie. A leurs yeux, il pourrait s’agir de « former des bataillons de zadistes ».

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