Aux côtés des cheminots, les éboueurs ont entamé ce mardi matin, à l’appel de la CGT, une grève pour la création d’un « service public national » des déchets, des actions en Ile-de-France, dans l’Ouest et le Nord, ont eu lieux. C’est dans ce cadre que plusieurs blocages de dépôts ont eu lieu ce matin, dont l’un à Paris. Suite à une intervention des CRS pour casser le blocage, les éboueurs se sont barricadés à l’intérieur du dépôt pour éviter d’être évacués. Philippe Martinez serait en train d’appeler la mairie de Paris. Nous relayons ci-dessous quelques photos d’un journaliste mises sur tweeter. |
Aux côtés et avec les cheminots, les éboueurs en colère étaient en grève de sorte que la collecte des communes de Villejuif, Gentilly, Vitry, Arcueil était à l’arrêt total, tandis que dans la commune de Charenton, seul 6 camions bennes sont sortis ce matin, a expliqué Fabrice Michaud, de la fédération CGT des Transports qui a salué « une bonne mobilisation, dans le privé surtout ».
Les éboueurs étaient présents, avec presque une "centaine" de personnes devant le centre de tri du Syctom à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Ce sont même des assemblées générales qui se sont tenus ce matin dans les différents sites de collecte et traitement des déchets « pour convaincre les camarades de ne pas sortir », a ajouté M. Michaud, au Figaro.
Ce sont des taux records de gréviste avec par exemple « 100% de grévistes aux Mureaux » dans les Yvelines et « 99% au centre de tri d’Anzin » dans le Nord. Des piquets de grève ont mises en place à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). C’est aussi nationalement que la mobilisation est en train de prendre avec dans l’Ouest, une mobilisation en cours à Dieppe et à Morlaix. |