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La Izquierda Diario
6 de avril de 2018 Twitter Faceboock

Après Lille, Montpellier et Nantes
Tolbiac : L’extrême droite, armée de barres de fer, attaque l’université occupée
Correspondant-e

Alors que l’Université Paris 1 Tolbiac est occupée depuis maintenant 12 jours, 15 à 20 individus ont tenté de débloquer l’université de Tolbiac, occupée par les étudiants mobilisés contre le Plan étudiants, en lançant des projectiles contre les occupants.

Link: https://www.revolutionpermanente.fr/Tolbiac-L-extreme-droite-armee-de-barres-de-fer-attaque-l-universite-occupee

Sur les coups de 23h, 15 à 20 militants d’extrême-droite ont tenté d’attaquer la fac de Tolbiac, en caillassant, insultant les militants qui occupent pacifiquement le centre du XIIIe arrondissement. Les individus, casqués, masqués et armés de barres de fer et de tessons de bouteilles, sont arrivés derrière une banderole « fac libre » en arrachant toutes les banderoles et mobiliers présents devant l’université.

Lors de l’attaque, aucun de ces militants, dont les méthodes font penser au GUD (Groupe Union Défense), n’a réussi à rentrer dans l’enceinte de l’université occupée. Les étudiants mobilisés ont bloqué les accès à l’université pour empêcher l’extrême droite d’y rentrer, et se sont défendus face aux lancers de projectiles (tessons de bouteilles, pierres, chaises) en empêchant ceux-ci de rentrer. Malgré les équipes de sécurité créées par les étudiants mobilisés, une militante a été blessée légèrement à la main par un lancer de projectile.

Dans un contexte où le président de l’université, la ministre de l’enseignement supérieur et le premier ministre ont menacé les étudiants qui occupent divers centres universitaires de débloquer, y compris par l’intervention de forces de l’ordre les facs occupées si des violences y étaient commises, cette attaque pourrait avoir pour but de provoquer un incident légitimant l’intervention des forces de l’ordre.

Au-delà de légitimer une possible intervention policière, il s’agit aussi de tenter de démobiliser les étudiants, qui étaient encore 1500 en assemblée générale mardi dernier, et qui avaient voté à la grande majorité la reconduction de l’occupation.

 
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