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La Izquierda Diario
7 de juin de 2018 Twitter Faceboock

Actuellement maire en Guyane
Condamné et recherché pour corruption passive, un ex-ministre de Chirac se pavane à l’Élysée
Henri Carmona

Le 2 juin dernier se tenait, à l’Élysée, la cérémonie de lancement du Loto du patrimoine, à laquelle assistait Léon Bertrand. Le hic ? Le maire de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane figure au fichier des personnes recherchées pour une affaire de corruption passive.

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Crédit Photo : A gauche Léon Bertrand au loto du patrimoine / fxgpariscaraibe

C’est une information révélée par Le Canard Enchaîné, dans une brève de sa dernière édition du mercredi 6 juin. Léon Bertrand, maire Les Républicains de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane et ex-ministre du Tourisme sous Chirac était présent à l’Elysée, ce 2 juin, lors de la cérémonie de lancement du Loto du patrimoine. Sauf que Bertrand a été condamné en 2017 pour corruption passive, écopé de 3 ans de prison ferme et figure aujourd’hui au fichier des personnes recherchées ! Cela ne l’a pas empêché de participer aux festivités et de serrer la main du « président des riches » sans être inquiété.

En soi, Léon Bertrand n’a jamais vu son mandat de dépôt transformé en mandat d’arrêt par la justice. Un « oubli » qui permet donc à l’ex-ministre de jouir de sa liberté et de ses « droits démocratiques » et ainsi de se maintenir à son poste de Maire. Rien qu’à ce niveau là, ce fait est significatif du réel rôle de la justice, capable de toutes les largesses pour couvrir les représentants des classes dominantes. Mais l’affaire de sa présence du 2 juin ne s’arrête pas là.

En effet, le parquet de Créteil est, toujours selon le Canard, « intervenu auprès de la police aux frontières pour éviter son arrestation à Orly » ! Il semble évident que le statut d’invité direct d’Emmanuel Macron a dû jouer dans la balance. Léon Bertrand, dont l’affaire de corruption sera examinée en cassation le 13 juin prochain , a donc pu, tout en étant condamné et recherché, se pavaner tranquillement à l’Élysée. L’illustration parfaite de la corruption et de l’impunité qui caractérise la classe politique professionnelle, au service de la classe dominante et couvert par une justice non moins corrompue. 

 
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