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La Izquierda Diario
22 de juin de 2018 Twitter Faceboock

Au moins 120 sites occupés ou bloqués
Enedis et GRDF. Grève massive avec 245 sites dans le mouvement
Julian Vadis

Depuis le début de la semaine, partout en France, 245 sites d’Enedis (ex- ERDF) et GRDF sont entrés dans un mouvement de grève. Au programme des revendications : Pas de suppressions de poste, augmentation de 400€, 1800€ de salaire minimum, embauche des CDD et intérimaires en CDI, et nationalisation de l’ensemble des secteurs de l’énergie.

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Depuis le début de la semaine, un mouvement de grève à échelle nationale est lancé chez Enedis (ex-ERDF) et GRDF. Dans les faits, il s’agit du plus gros mouvement de grève depuis plus de 10 ans. Les électriciens et gaziers revendiquent le maintien de tous les emplois, une augmentation de salaire de 400€ et un salaire minimum de 1800€ mais aussi l’ embauche des CDD et intérimaires en CDI ainsi que la nationalisation de l’ensemble des secteurs de l’énergie.

Des Pays de la Loire jusqu’en Occitanie, ce sont 245 sites qui sont aujourd’hui engagés dans le mouvement. Mieux, au moins 120 sont bloqués et/ou occupés par les travailleurs grévistes. Ce mouvement s’inscrit dans un contexte ou l’Etat entend finaliser la privatisation d’Engie, et ce alors que le gouvernement affiche ouvertement ses volontés de désengagement dans de nombreux secteurs. Face à la grève qui gagne du terrain, la direction a déployé des huissiers et des maîtres chiens sur les sites mobilisés, tandis que des rencontres avec les syndicats sont programmés le 25 juin pour Enedis, et le 27 pour GRDF.

Alors que 40% des entrepôts Enedis et GRDF ont fermés en 10 ans, une nouvelle coupe est prévue pour 2021. Ainsi, ce sont 2500 postes qui sont menacés chez GRDF et 2000 chez Enedis, et 30% des sites devraient être fermés d’ici à 2022. Ces annonces ont mis le feu aux poudres, alors que dans le même temps les cheminots aussi se battent contre la privatisation déguisée du service public ferroviaire. En d’autres termes, il s’agit là d’une nouvelle résistance, et pas des moindres, contre la politique néo-libérale de Macron qui émerge juste avant les vacances d’été.

 
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