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La Izquierda Diario
31 de juillet de 2018 Twitter Faceboock

Il savait tout dès le 2 mai
Affaire Benalla. En audition, Castaner annonce le licenciement de Vincent Crase
Julian Vadis

Ce mardi 31 juillet, Christophe Castaner était auditionné par la commission d’enquête au Sénat. Le délégué général de La République En Marche a avoué, entre autres, avoir été mis au courant des événements dès le 2 mai dernier et a annoncé le licenciement de Vincent Crase, l’un des autres « barbouzes » impliqués avec Alexandre Benalla.

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Crédits photo : Thomas SAMSON / AFP

Ce mardi 31 juillet, quelques heures avant que les deux motions de censure à l’encontre du gouvernement soient rejetées à l’Assemblée Nationale, Christophe Castaner, délégué général de La République En Marche, était auditionné par la commission d’enquête du Sénat, dans le cadre de l’affaire Benalla. Si Castaner a avoué être au courant des événements dès le 2 mai, comme une série d’autre personnage clé de l’exécutif dont Emmanuel Macron, il a également précisé avoir eu une entrevue avec Vincent Crase, lui aussi mis en cause par les images, et alors employé de LREM.

Selon Castaner, Vincent Crase aurait lui aussi été mis à pied du 4 au 18 mai, sans suspension de salaire. Après avoir expliqué que « personne ne s’est dit qu’il y avait un problème de violence policière. Il fallait neutraliser quelqu’un qui avait un comportement particulièrement agressif », suivant ainsi à la lettre la ligne de défense adopté par l’ensemble des protagonistes, Castaner a annoncé que Vincent Crase serait licencié, en estimant que « les récents événements ont mis en lumière des faits nouveaux » et que le principal intéressé avait eu un comportement à même de jeter le discrédit sur son employeur, c’est à dire La République En Marche. En d’autres termes, et alors que l’exécutif cherche à sortir de la crise par tout les moyens, Vincent Crase est amené à jouer le rôle de fusible, afin de préserver le noyau dur (Collomb, Philippe etc.) de tout dommage collatéral.

Si Castaner a démenti les informations de Libération selon lesquelles Vincent Crase aurait escorté le patron de LREM avec une arme à la ceinture, il a précisé qu’il était « responsable adjoint sûreté et sécurité ».

Si le licenciement de Crase a été utilisé par Castaner comme étant l’élément « nouveau » apporté au cours de cette audition devant la commission d’enquête du Sénat, les autres révélations du délégué général de La République En Marche sont une forme de confirmation de ce qui transpire déjà de l’affaire Benalla : il est clair que le premier cercle du « président des riches » était quasi immédiatement au fait de la situation, et ce dès le lendemain des événements du 1er mai. Cela confirme bien la nature de scandale d’État de l’affaire Benalla et c’est également le révélateur d’une forme de clanisme, autour de la figure de Macron, en ce qui concerne l’exercice du pouvoir au sommet de l’État.

 
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