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La Izquierda Diario
2 de août de 2018 Twitter Faceboock

Barbouzerie en cascade
Armes cachées et non déclarées : les cowboys de Macron jouent avec la justice
Adrien Balestrini

Après plusieurs tentatives de perquisition de l’appartement de Benalla, le rapport révèle l’absence du coffre-fort qui contenait les armes de l’ex-conseiller. D’autres révélations sur les barbouzeries macroniennes en perspective ?

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Du nouveau dans l’affaire Benalla qui tangue une fois de plus entre le téléfilm sordide et la crise du régime. Vendredi 20 juillet, l’ex-conseiller de Macron se rend au commissariat de police pour y être entendu. Au bout de cette interrogatoire, la police amène Alexandre Benalla chez lui avec pour objectif de perquisitionner son appartement d’Issy-les-Moulineaux.

Lors de la première tentative de perquisition, la police s’est retrouvée bloquée devant une porte à serrure pneumatique, difficile à forcer sans l’équipement adéquat, les obligeant à revenir le lendemain, 6 heures tapantes pour retenter le coup. L’appartement a été scellé par la police pendant la nuit. Le lendemain, la perquisition a bien lieu et révèle la présence de plusieurs objets destinés à une utilisation policière (dont un gyrophare bleu) ainsi que la disparition du coffre-fort qui abritait les armes de Benalla.

Celui-ci prétexte un déplacement du coffre par un ami proche après que sa femme l’ait prévenu quelques jours en arrière de la présence de journalistes autour de l’appartement. Les armes ont depuis été présentées à la justice mais pas le coffre. Alors qu’un dossier contenant des informations sur un remaniement de la sécurité de l’Élysée a été trouvé dans l’appartement, la disparition du coffre pose des questions quant à son contenu, indépendamment des armes.

Ces révélations apparaissent quelques jours après les aveux de Vincent Crase concernant l’arme que celui-ci tenait à la ceinture lors de la manifestation du 1er Mai. En effet, V. Crase a admit qu’il portait dans l’étui visible dans les vidéos un Glock 17, un semi-automatique utilisé par l’armée. Il a aussi avoué qu’il s’agissait d’une arme destinée à la protection du siège du parti LREM lors de la campagne présidentielle de 2017 et donc qu’il portait une arme hors du siège sans les autorisations de rigueur. Par ailleurs, deux autres armes ont été découvertes au siège de la République en Marche, sans que celles-ci ne soient enregistrées, renforçant les soupçons d’une milice parallèle dirigée par le parti. On est donc toujours dans la République des barbouzes.

Ces nouvelles zones d’ombres sont découvertes alors qu’on a appris récemment que Benalla pilotait encore récemment un projet de refonte des services secrets de protection du président.

 
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