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La Izquierda Diario
28 de septembre de 2018 Twitter Faceboock

Les premières applications de la réforme ferroviaire
Mise en concurrence à la SNCF : Kéolis se positionne pour les TER
Jackson Leniwy

A peine quelques mois après l’adoption de la réforme ferroviaire, qui prévoit – entre autres - l’ouverture à la concurrence, la course est ouverte pour les entreprises. Le patron de Kéolis, la filiale de transport public de la SNCF, a commencé à poser ses billes, en début de semaine.

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« S’il y a un lot très urbain, et après discussion avec la SNCF, Keolis pourra faire valoir son savoir-faire et se présenter. » Pour autant, «  Keolis ne répondra pas à un appel d’offres concernant des TER en zones peu denses. Mais si un TER dessert une métropole, et en accord avec la SNCF, Keolis pourra être candidat.  » C’est ce qu’a déclaré ce mardi Jean-Pierre Farandou, le directeur de Kéolis.

Adoptée par le pacte ferroviaire en juin dernier, après plusieurs mois de lutte cheminote, la mise en concurrence doit être mise en place progressivement d’ici fin 2023. Ce qui n’empêche pas les principales entreprises concernées de commencer d’ores et déjà à se positionner pour les secteurs qui les intéressent. C’est plus particulièrement le cas, au-delà de Kéolis, de la RATP ou de Transdev, qui devraient également candidater pour avoir leur part du butin.

C’est ce qu’a fait Kéolis, en mentionnant les TER en zone dense, autrement dit ceux qui desserviront de grandes villes. L’objectif est de ne pas entrer en concurrence directe avec la maison mère, la SNCF. L’entreprise est déjà présente dans l’exploitation de transports en commun en France (bus notamment), mais également à l’étranger. En Allemagne, en Italie et surtout en Grande-Bretagne où la privatisation des réseaux ferrés date du début des années 1990. Cette dernière représente d’ailleurs le premier marché européen de Kéolis en Europe avec à la fois trains, trams et certaines portions du métro londonien. Une bien mauvaise nouvelle pour les usagers comme pour les travailleurs : hausse des prix, accidents liés à des infrastructures défaillantes, conditions de travail fortement dégradées ont à chaque fois accompagné ces privatisations de transport.

 
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