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La Izquierda Diario
19 de novembre de 2018 Twitter Faceboock

Grève et blocage dans la métallurgie
Vallourec. Les salariés bloquent leur usine pour exiger des augmentations de salaires
Thibault Yeamreg

Ce lundi, les salariés de l’entreprise Vallourec à Aulnoye ont voté la grève et le blocage de leur usine en opposition à la proposition de l’entreprise d’augmenter les salaires de seulement 0,6%.

Link: https://www.revolutionpermanente.fr/Les-salaries-de-Vallourec-bloquent-leur-usine-pour-l-augmentation-des-salaires

Depuis vendredi dernier, les salariés s’étaient mis en grève durant une heure chaque jour pour contester les propositions faites par la direction suite aux négociations annuelles obligatoires (NAO). L’entreprise souhaite en effet relever les salaires de seulement 0,6 % à partir du 1er janvier 2019. Ce lundi, les salariés ont décidé lors de leur assemblée générale de reconduire la grève et de bloquer l’usine de Vallourec à partir de lundi pour exiger une revalorisation de 5% sur tous les salaires.

Le géant de l’acier Vallourec, implanté principalement dans le Nord de la France, est le premier fabricant de tubes destinés aux industries du gaz et du pétrole. Depuis déjà quelques années, l’entreprise liquide à tour de bras ses différentes usines et mets un terme à l’industrie de l’acier dans le Nord de la France, détruisant des milliers d’emplois et mettant autant de familles dans le désarroi.

Si l’entreprise justifie ainsi sa décision par la « mauvaise santé financière de l’entreprise », les grévistes rappellent que les usines Vallourec implantés au Brésil tournent à plein régime et que l’entreprise a reçu 700 millions d’aides publiques de l’Etat français.

Un constat qui rappelle celui de Ludovic Bouvier, responsable de la CGT Métallurgie dans le Nord-Pas-de-Calais, qui rappelait à Révolution Permanente la situation de Vallourec au Printemps dernier notant que « Vallourec a touché l’année dernière des montants très importants d’agent public, 250 millions dans un premier temps, et au total 650 millions, sans compter le PSE, pour 2500 emplois supprimés en 4 ans. Cet argent public a servi en partie à la casse sociale, mais aussi à prendre le contrôle d’une usine en Chine, et une partie d’une usine en Ukraine. Quand on y regarde de près, ce qui est programmé c’est la fin de l’acier dans le Nord, et on continue de donner de l’argent public au patronat pour assurer le coût de la casse sociale. (…) De l’argent il y en a. »

Nous relayons ci-dessous, le communiqué de la CGT Vallourec à Aulnoye :

Crédit photo (© F. Lo Presti / AFP)

 
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