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La Izquierda Diario
22 de décembre de 2018 Twitter Faceboock

Impunité totale !
VIDEO. Champs-Élysées, un policier braque son arme à feu sur des gilets jaunes

On a l’habitude des flash-ball, gazeuses, matraques, et autres grenades de désencerclement, blindés de guerre et canons à eau. Cette fois-ci, un policier a dégainé son arme à feu contre des gilets jaunes qui manifestaient sur les Champs Elysées aux alentours de 17h30.

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Crédits photos : CAPTURE ECRAN TWITTER / CLEMENT LANOT

Les grands médias ont immédiatement mis en exergue la « violente charge des Gilets jaunes » ou encore y ont vu un « lynchage » en règle de la police. C’est une manière de pouvoir « justifier » l’injustifiable : que des forces de polices, ici des motards de la police nationale, se sentent aujourd’hui autorisés à sortir une arme à feu et à la mettre en joue contre des gilets jaunes. Cela est d’autant plus grave qu’étant donné l’impulsivité du geste de la mise en joue, il s’en est fallu de peu pour qu’il n’actionne son arme. Que les policiers soient mis en difficulté par les gilets jaunes a été une évidence durant cet acte VI.

Le raisonnement avancé par les médias est une façon de se refuser à condamner ce saut dans la répression qui consiste à pointer son arme à bout portant contre des manifestants gilets jaunes. Il semble par ailleurs que le danger n’était pas si « imminent » que les médias veulent bien le faire croire car après avoir battu en retraite, finalement, un policier est venu récupérer la moto abandonnée.

Ces gilets jaunes, que les médias disaient même pacificistes en direct à l’antenne de BFM TV, comptaient simplement pouvoir exercer leur droit à pouvoir manifester à Paris, et aux Champs-Elysées, pour cet acte VI. Un droit qu’ils ne peuvent pas exercer depuis quelques semaines en raison d’une militarisation inédite de la ville de Paris, avec ses blindés et autres armes de guerre dans l’objectif de tout cadenasser.

Cet acte illustre que pour exercer notre droit à manifester, il ne suffit plus d’affronter gaz, matraques, possibles mutilations, mais aussi de prendre le risque d’être menacé par des armes à feu voire par de possibles tirs. Il s’agit bien ici de dénoncer cette nouvelle illustration du saut répressif. Une répression qui n’est pas invincible si en face d’eux ils ont des masses mobilisées et déterminées.

 
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