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Comme dans bien des révoltes, et comme dans la très célèbre révolte de mai 68, qui voulait « mettre l’imagination au pouvoir », créativité et humour font irruption au milieu des défilés, des revendications, des affrontements, des flash balls et de la répression.
En cet acte IX du mouvement des gilets jaunes dont Macron se montre impuissant à endiguer le flot et la détermination, poser une plaque célébrant le nom d’un homme qui est actuellement sous le coup de la répression judiciaire, c’est évidemment un beau geste d’impertinence. Mais c’est aussi, et surtout, l’expression sincère de la reconnaissance et de l’estime pour un manifestant qui paye très cher son opposition courageuse et parfaitement légitime aux forces de l’ordre.
Quel bonheur, pour tous ceux et toutes celles que révolte l’utilisation des forces de police contre l’expression de leurs légitimes revendications de voir un homme à mains nues faire reculer un policier bardé de tout son attirail. Le coup qu’il a porté, nombreux et nombreuses sont ceux qui auraient rêvé de le donner. |
