Un étudiant du Mirail, un postier du 92, une enseignante de Toulouse, des migrants venus de loin, un militant de la Confédération paysanne... Leur point commun ? Subir la répression pour avoir choisi de ne pas baisser la tête et résister. D’ici ou d’ailleurs, collègues ou inconnus, ils seront tous présents lundi prochain au « Bal des réprimés » à Paris, la veille du 14 juillet, le seul bal où ce qui compte, c’est la solidarité pour soutenir nos camarades !
D’ores et déjà, le 14 juillet 2015 s’annonce au couleur de l’année qui vient de s’écouler. Hervé Charpentier, le gouverneur miliaire de Paris en charge de la parade militaire l’a déjà annoncé, ce sera un 14 juillet bleu-blanc-rouge-vigipirate. Rassurons-nous, nos fiers militaires revenus de leurs interventions impérialistes aux quatre coins du monde – et de leurs scandales de viols en Centrafrique – ne perdront que 15 minutes de défilé pour nous montrer leurs prouesses.
Mais avant qu’Hollande et Valls nous fassent la promotion de leur France des matraques et des gaz lacrymo, c’est à Belleville que se retrouveront tous ceux qui, pour avoir refusé les politiques brutales du patronat et de son gouvernement, ont dû affronter leur répression.
… nos luttes et nos bals
Parce que nous refusons les interdictions de manifestation, les condamnations de manifestants et les mensonges de cette justice prétendument impartiale, parce nous défendons notre droit de grève et notre droit à la révolte, ce n’est plus isolés que nous devons résister, mais en nous unissant, quels que soient nos organisations, nos syndicats, nos lieux de travail ou d’étude. Cette dynamique unitaire, renforcée ces derniers mois alors que les coups n’ont fait que se multiplier, c’est cela aussi que nous fêterons lundi soir, avec toutes les organisations signataires et organisatrices du Bal (Sud PTT, Sud éducation 92, CGT Education 93, Confédération paysanne, Solidaires étudiant-e-s, NPA, PG, Alternative et Autogestion, Ensemble !) en espérant que le mouvement s’étende !