Vanessa, éborgnée par tir de LBD40 le 15 décembre, qui était venue apporter son soutien à David, éborgné lui aussi ce samedi 16 mars, nous parle de la difficulté de se reconstruire après le traumatisme que vivent les blessés et mutilés depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes.
"Mon chirurgien, qui a soigné des militaires, m’a dit ce matin ’vos blessures, vos traumatismes sont les mêmes que j’ai traité chez les militaires, des blessures de guerre’". D’autant plus difficile est la reconstruction que le système tout entier, judiciaire mais aussi médiatique et social, semble s’acharner contre les victimes de la répression : invisibilisation dans les médias, pertes d’emploi, d’assurance chômage, soins non couverts par les mutuelles...