Dans la SNCF post réforme de Macron, celle où les usagers sont devenus des clients, les procès politiques et la répression anti-syndicale se succèdent. Eric, agent SNCF de Mantes la Jolie, défenseur d’un service public de qualité, comme Lynda de Montparnasse et Rénald de la gare de Lyon, paye pour une vie d’engagement syndical, de lutte contre l’ensemble des réformes de casse du service public et d’aide auprès de ses collègues.
À la SNCF, comme dans la France macronienne, le fait de refuser de se taire est sévèrement réprimé. Les salariés, les gilets jaunes, les lycéens, tous doivent accepter les mensonges d’état et des directions d’entreprise, sans jamais les dénoncer. Eric, cheminot lanceur d’alerte, gilet jaune et syndicaliste a voulu éclairer cette situation, dans un geste d’insoumission, en se mettant à genoux devant ses chefs : "est-ce la posture que l’on attend de moi ?"
Ses collègues, ses camarades de lutte militants, cheminots, postiers, salariés du commerce, étudiants et gilets jaunes sont venus rappeler à la direction SNCF que solidarité et humanité sont encore bien vivants dans cette classe ouvrière méprisée par le pouvoir. Ils l’ont démontré en se mettant massivement en grève, pour ce qui est des collègues d’Éric, et par un rassemblement qui a rassemblé plus de 300 personnes. En plus des collègues et des soutiens, Olivier Besancenot du Nouveau Parti Anticapitaliste et Éric Coquerel de la France Insoumise étaient également présents et ont pris la parole.
La lutte doit maintenant continuer et se renforcer par la mobilisation sans relâche pour épauler Éric et exiger que la direction de la SNCF retire toute menace de sanction à son encontre. Des actions seront organisées dans les prochains jours pour aller en ce sens.
