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La Izquierda Diario
12 de novembre de 2019 Twitter Faceboock

#LaPrecaritéTue
« Doit-on continuer à survivre ? » Appel à témoignages de jeunes précaires

Vendredi dernier un étudiant de 22 ans s’est immolé par le feu devant un CROUS à Lyon pour dénoncer la précarité, les bourses insuffisantes, l’incertitude de l’avenir. Révolution Permanente souhaite ouvrir ses pages à tous les jeunes qui, étudiants ou salariés, vivent au quotidien cette précarité dans toutes ses dimensions.

Link: https://www.revolutionpermanente.fr/Doit-on-continuer-a-survivre-Appel-a-temoignages-de-jeunes-precaires

« Doit-on continuer à survivre comme on le fait aujourd’hui ? » interrogeait vendredi dernier l’étudiant de 22 ans qui s’est immolé par le feu, dans un texte publié sur Facebook avant son acte désespéré. « Vivre et ne plus survivre », ce slogan des Gilets jaunes semble résonner dans toute une partie de la jeunesse étudiante et travailleuse, qui s’est pourtant souvent tenue en dehors du mouvement.

Mais les craquements sont là. Dans les facs, le gouvernement assume désormais de sélectionner les étudiants et veut mettre fin à l’université de masse. Les conséquences affectent directement les étudiants, sélectionnés et mis en compétition.

En parallèle, de nombreux étudiants sont contraints de travailler au cours de leurs études, multipliant les boulots précaires et subissant leur double journée d’étudiant-salarié qui pèse bien souvent sur leur parcours universitaire. Les bourses existent mais elles demeurent insuffisantes face à des loyers toujours plus élevés, un coût de la vie en augmentation et l’absence de logements CROUS en nombre suffisant.

Surtout, malgré tous ces sacrifices pour espérer décrocher des boulots décents, le marché du travail apparaît loin d’être accueillant. Aux jobs étudiants précaires succèdent ainsi stages, CDD, et emplois de mauvaise qualité pour ceux qui ont la chance de ne pas être au chômage, une perspective de laquelle les diplômés protègent de moins en moins. Pour ceux qui remboursent des prêts, substitut potentiel au job étudiant, cette situation est redoublée par l’angoisse des mensualités qui invite à accepter les premiers boulots disponibles.

Cette situation n’est pas acceptable et les solutions individuelles, jouer le jeu en espérant s’en sortir mieux que les autres, démontrent leurs limites. Dans ce cadre, l’acte désespéré de l’étudiant stéphanois à Lyon invite à un large débat sur la précarité étudiante, et à une riposte collective.

Tu vis ces situations ? connais ces angoisses ? Endettement étudiant, problèmes de logement, boulots précaires, pression scolaire ? Envoie ton témoignage, à l’écrit, en vidéo, en dessin ou en musique à [email protected], pour ne plus passer ces situations sous silence et commencer à préparer une réponse collective !

 
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