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La Izquierda Diario
16 de novembre de 2019 Twitter Faceboock

Le gouvernement veut annuler l’anniversaire des Gilets jaunes
Acte 53 : Droit de manifester ? La préfecture de police interdit la manifestation de place d’Italie

Alors que la répression fait rage contre les manifestants, la préfecture de Police de Paris vient d’interdire la manifestation déclarée et autorisée au départ de Place d’Italie. Plus d’une cinquantaine d’interpellation, plusieurs blessés dont un à l’œil, maintenant interdiction de manifestation. En somme, le gouvernement veut annuler l’anniversaire des Gilets jaunes.

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On connaissait les interdictions préalables de manifestations. Désormais, le gouvernement et ses relais annulent une manifestation avant même qu’elle ne débute. En somme, les relais du gouvernement comptent briser l’anniversaire des Gilets jaunes sous prétexte de « débordements » que les forces de police eux-mêmes ont provoqués. Selon le parisien « la préfecture de police de Paris annule la manifestation qui devait partir de la place d’Italie, du fait des débordements. »

Mais derrière cette interdiction, le gouvernement tente de masquer ses propres faiblesses sur la question du maintien de l’ordre. Son objectif est d’encercler et d’empêcher les manifestants de poursuivre le dérouler de la manifestation. Une nouvelle remise en question du droit à manifester déjà largement remis en question cette dernière année par Macron.

Ce matin, déjà des interdictions de manifester, le réseaux RATP verrouillé

Déjà ce matin, le dispositif policier déployé, avec 180 motos et la préfecture de police avait interdit les rassemblements sur les Champs-Elysées, au Trocadéro, à la Tour Eiffel, autour de la gare Saint-Lazare, ainsi qu’au bois de Boulogne et au Bois de Vincennes. L’ensemble des effectifs de police sont par ailleurs mobilisées sur tout le territoire, à l’instar des unités les plus brutales, les Brigades Anti-criminalité (BAC) et les Brigades de répression de l’action violente motorisées (BRAV). Sur ordre de la préfecture de police, la RATP a également fermé au public des dizaines de stations de métro et RER.

Mais cela n’a pas empêché les Gilets Jaunes qui s’étaient donné rendez-vous dès le matin dans la capitale, de bloquer le périphérique de Porte de Champerret jusqu’à Porte de Clichy, en chantant des slogans anti-capitalistes.

Vers midi, les manifestants se sont retrouvés Place d’Italie, où la police a nassé et utilisé des grenades lacrymogènes pour empêcher la manfiestation de quitter la place. Des barricades ont été monté, tandis que les portes du Centre Commercial ont été détruites, et deux voitures ont été brulées dont un véhicule de la mairie de Paris.

La préfecture de police a interdit la manifestion initialement autorisé vers 14h, qui devait partir de la Place d’Italie pour rejoindre la Gare du Nord, et utilise maintenant des canons à eau cotnre les manifestants.

La préfecture annonçait à midi 41 interpellations, 1500 « contrôles préventifs », 5 « procès verbaux sur péimètre interdit », la saisie de masque à gazs qualifié « d’armes par destination » par la police. En début d’après-midi on compte maintenant 1 blessé à l’oeil par une grenade de désencerclement Place d’Italie.

Des occupations sont également annoncées dans la journée chez Ikea (Madeleine), Nike (Forum des Halles), H&M (rue La Fayette) et dans un Apple Store. Des rassemblements sont programmés dans plusieurs grandes villes dont Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse. Des appels à réinvestir les ronds-points, avec ou sans blocages, ont également été lancés à Besançon, Calais, Colmar, Dole, Dunkerque ou Montpellier. Des barrages au péage de Virsac en Girdonde sur l’A10 ont été mis en place, un péage qui avait déjà été détruit en novembre 2018. D’autres actions sont également prévues au niveau des sorties d’autoroutes sur l’AZ dans le Vaucluse ou sur l’A47 dans la Loire.

A Grenoble, une manifestation unitaire doit réunir syndicats, « gilets jaunes » et associations, avec l’objectif de préparer la grève interprofessionnelle et reconductible du 5 décembre contre la réformes des retraites.

 
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