Le 23 novembre a été la démonstration que nous pouvions être nombreuses à marcher pour exprimer notre colère face à toutes les violences patriarcales, sexistes, racistes, sociales ! 

Les mesurettes sorties du Grenelle des violences faites aux femmes sont évidemment ridicules face à la brutalité de ce système qui nous violente, nous précarise, nous stigmatise. 

Schiappa veut nous faire croire que la solution serait la mise en place d’une ligne téléphonie et des mesures répressives comme le BAR (Bracelet anti-rapprochement) , mais nous ne sommes pas dupes.

C’est ce même Etat qui nous réprime quand nous relevons la tête, qui nous humilie quand nous portons plainte, qui nous précarise sans cesse. Nous savons que c’est cet Etat, ce gouvernement, ces institutions judiciaires et policières qui sont les piliers de la violence que nous subissons.

Nous devons répondre par la rue, et en nous organisant sur nos lieux d’étude et de travail pour construire la grève.

Le 5 décembre, le monde du travail, la jeunesse, les gilets jaunes, seront présents pour scander ensemble leur colère contre la réforme de retraites que Macron veut nous imposer. La riposte contre le gouvernement, c’est aussi à nous les femmes, et les féministes, de la mener.

Nous ne pouvons pas attendre le 8 mars prochain, journée internationale de la lutte pour les droits des femmes, pour ressortir massivement dans les rues.

Car notre colère ne s’arrête pas au 23 novembre. Elle ne s’arrête pas au 8 mars. Elle est quotidienne, brûlante, et nous devons l’exprimer aux cotés de ceux qui ont la capacité de bloquer le pays, les ronds-points, les universités. Car nous aussi, quand nous nous arrêtons, le monde s’arrête ! 


A Paris, pour retrouver le cortège féministe, RDV le jeudi 5 décembre à 13h30 à Gare de l’Est, à l’angle de la rue des Vinaigriers et du boulevard Magenta !!! 



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