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La Izquierda Diario
17 de décembre de 2019 Twitter Faceboock

Violences policières
VIDEO. Dépôt de Pleyel : Malgré les gaz, la fanfare continue de jouer, les manifestants résistent, la police abandonne

Une vidéo Là-bas si j’y suis. Très tôt ce matin au Dépôt de Pleyel (93), la mobilisation des soutiens a été exceptionnelle. « Depuis ce matin, à 5h, sur le piquet, il y a beaucoup de monde, 150 personnes ». Malgré les gaz, les manifestants résistent, la fanfare continue à jouer. Les policiers obligé d’abandonner avant de revenir en force par la suite. "Tous ensemble, tous ensemble, Grève générale" est chantée.

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Nous republions l’article sur l’importante répression qui a eu lieu ce matin.

Blocage du Dépôt de Pleyel : « Boucliers et casqués, ils ont tapé, un coup de matraque dans le nez »

Ce matin au Dépôt de Pleyel (93), la mobilisation des soutiens a été exceptionnelle. « Depuis ce matin, à 5h, sur le piquet, il y a beaucoup de monde, 150 personnes ». Pour accueillir les quelques 70 grévistes et leurs soutiens, des policiers et leurs renforts. S’en est suivi une très forte répression, 3 interpellations. Un étudiant qui a pris un « coup de matraque dans le nez ». La trêve de Noel à coup de matraque. Mais les grévistes en ressortent plus déterminés que jamais.

« Depuis ce matin, à 5h le piquet, il y a beaucoup de monde, 150 personnes, avec la fanfare invisible venue pour le piquet » explique notre correspondant. « Il y a beaucoup de grévistes présents sur le piquet, plus que d’habitude, environ 70 grévistes », continue-t-il pointant un sursaut de mobilisation pour ce 17 décembre.

Si la police est intervenue tôt ce matin, « ils n’ont pas réussi à nous déloger », explique-t-il. « on a pris quelques coups, mais ils se sont fait débordés, on a tenu avec la foule dense de soutien présents ». Ensuite, il y a eu un « deuxième round ». « Ils ont appelé des renforts : ils sont venus bouclier casqués, excédés, ils ont tapé, des coups de matraques, un étudiant a pris un coup de matraque dans le nez », explique-t-il. « C’est la flaque de sang qu’on voit circuler sur les réseaux sociaux ». « Une étudiante s’est faite interpellée. Elle s’est jetée sur lui pour le protéger ».

Un gréviste excédé mais déterminé a interpelé sa direction : « C’est ça le prix pour faire sortir 20 bus ? », lance-t-il. Face à cette terrible répression, la détermination reste plus que jamais est au rendez-vous. Voilà, comment le gouvernement et ses forces de police veulent imposer leur trêve de Noel par la force de la matraque.

 
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