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9 de janvier de 2020 Twitter Faceboock

9 janvier
Education nationale. Forte mobilisation : entre 40 et 50% de grévistes selon les syndicats

Après deux semaines de vacances scolaires, cette nouvelle journée de mobilisation était attendue par les enseignants. Selon les syndicats, c’est 40% des écoles qui sont en grève ce jeudi 9 janvier dans le cadre de la bataille des retraites.

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Jean-Michel Blanquer annonce entre 16 et 19% de grévistes dans l’Education nationale des chiffres déjà élevés mais qui restent très largement en deçà de la réalité. Pour cette nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle, entre 40% et 50% des enseignants sont en grève selon les syndicats. Un mobilisation très importante et qui traduit la colère et le malaise qui se sont accumulés ces dernières années.

Dans certains départements et agglomérations ces chiffres sont même supérieurs. C’est le cas à Paris, où 60% des écoles seraient en grève ce matin.

De même, dans le Val de Marne, le Snuipp parle de 60% en grève dans le premier degré.

Comme pour chaque journée de mobilisation, le Ministère tente de minimiser l’impact de la grève en communicant des chiffres à la baisse. Mais « la mobilisation est intacte », pour Francette Popineau, secrétaire générale du SNUipp.

Les enseignants restent très fortement mobilisés pour cette première journée de l’année 2020, et ce malgré les annonces du ministre de l’Education et du gouvernement concernant des revalorisations de salaire censées venir compenser la baisse des pensions de retraites dans le cadre du passage à un système par points.

Enfin, certaines organisations syndicales ont refusé d’appeler à la grève, comme c’est le cas du Sgen-CFDT et de SE-Unsa. A l’image du positionnement de leur directions nationales, Laurent Berger et Laurent Escure, ces organisations disent vouloir « donner une chance à la négociation », évoquant les discussions prévues cette semaine autour des fins de carrière dans la fonction publique et celles programmées à partir du 13 janvier avec le ministère de l’éducation autour de la revalorisation des revenus des enseignants. Pourtant, cette première journée de négociation sur la Fonction publique a montré que le gouvernement n’avait rien à céder et qu’il entendait au contraire radicaliser ses attaques contre la fonction publique, en supprimant la catégorie active et en privant de cette manière entre 200 000 et 300 000 agents de la possibilité de départ anticipé à la retraite pour la pénibilité.

Le gouvernement n’a cessé de montrer qu’il n’y avait rien à négocier, de même que les Gilets jaunes en ont fait la démonstration l’an dernier. Les organisations syndicales de l’Education nationale devraient appeler à reconduire la grève pour permettre au mouvement contre les retraites de franchir un cap dans le rapport de force et forcer le gouvernement à retirer son projet de réforme !

 
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