Ce jeudi 23 janvier, ils étaient nombreux devant le lycée Utrillo à Stains contre les épreuves communes en contrôle continu (E3C) du nouveau "bac Blanquer". Lycéens, enseignants, mais aussi grévistes de la RATP venus en soutien nous racontent les raisons de leur colère.

Ce jeudi 23 janvier, ils étaient nombreux devant le lycée Utrillo à Stains contre les épreuves communes en contrôle continu (E3C) du nouveau "bac Blanquer". Pour Coumba, en terminale, il s’agit d’une « réforme mal organisée ». Elle précise : « c’est compliqué pour les profs, qui ne comprenant rien à la réforme. On ne leur a pas expliqué clairement, c’est flou » et par conséquent « les élèves sont stressés, ils ne savent pas ce qu’ils doivent faire ». De la même manière, une enseignante raconte : « la réforme a été mise en place de façon très désorganisée et très hâtive » et donc « on n’a pas eu le temps de préparer les élèves, on n’a pas eu le temps nous-même de nous préparer ».

Lycéens comme enseignants affirment être mobilisés contre la réforme des retraites depuis le début, notamment car il s’agit de la même logique de casse du service public.

Farid, conducteur de métro de la ligne 3, en grève, est venu en soutien, notamment car les profs se sont déplacés de nombreuses fois sur les piquets de la RATP, mais aussi parce que la réforme des retraites, comme la réforme Blanquer, sont des réformes qui vont pénaliser les jeunes.