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La Izquierda Diario
29 de janvier de 2020 Twitter Faceboock

Grève 29 janvier
Paris. Le cortège de l’enseignement supérieur en tête de la manifestation
Enora Lorita

Ce mercredi 29 janvier, la manifestation parisienne a une nouvelle fois réuni plusieurs milliers d’enseignants et de chercheurs mobilisés, réunis dans le cortège de tête. Vers 15h30, les BRAV ont soudainement chargé le cortège et interpellé plusieurs manifestants

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Depuis le mois de janvier, les professeurs, doctorants et enseignants sont rentrés dans la bataille contre la réforme des retraites mais également contre la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) qui aura notamment comme conséquence la précarisation du statut des chercheurs. Du côté du secondaire, la colère gronde également contre l’application de la loi Blanquer : les blocages des examens E3C se multiplient et de nombreux lycéens ont réussi à faire annuler leurs épreuves.

A la marche parisienne, ce mercredi 29 janvier, le cortège des Facs et Labos en lutte s’est formé en tête de manifestation.

Comme l’explique Kevin, doctorant et enseignant vacataire à l’Université Paris 3, la loi LPPR va créer un fossé entre les universités d’élite et les universités poubelle : « les universités d’excellence auront des super financements, et d’autres seront lésées. […] On se mobilise contre cette vision de la recherche qui met en avant compétitive et partenariat avec le privé ».

Sarah Abdelnour, sociologue spécialiste des emplois précaires, est présente également pour montrer le caractère inégalitaire de la réforme : « La réforme va pénaliser les femmes et les carrières hachées et renforcer fortement les inégalités ».

Au beau milieu de la manifestation, vers 15h30, scène surréaliste lorsque les BRAV décident d’attaquer le cortège de l’enseignement supérieur et des facs et labos en lutte et d’arrêter violemment à la volée.

Mathilde, historienne qui a choisi d’appeler la LLPR « Lèpre », dénonce cette répression qui ne pourra pas entacher leur détermination : « on est très escorté mais on est toujours là ».

Un mouvement qui semble donc prendre depuis plusieurs semaines « par le haut » à l’Université, et qui commence à infuser les étudiants. En effet, plus à l’arrière, de nombreux étudiants de Paris 1, Paris 7, Nanterre, ou encore Paris 8 se sont également réunis dans un cortège et chantent avec détermination « Grève générale, totale, étudiants-travailleurs, tous ensemble, on est forts, tous ensemble on leur fait peur ! ». Les facs et labos en lutte appellent eux à un week-end de coordination nationale le 1er et le 2 février.

 
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