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La Izquierda Diario
19 de février de 2020 Twitter Faceboock

Chine
La crise du coronavirus et les limites du modèle chinois
Juan Chingo

Le pouvoir absolu de Xi Jinping, déjà remis en question à Hong-Kong, soumis à la guerre commerciale complexe avec les États-Unis et à la victoire du parti pro-indépendance à Taïwan, est affaibli face au traitement de cette épidémie imprévisible.

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La bureaucratie face à l’imprévisible

Pendant les premières semaines de l’épidémie, la négligence et l’absence d’action des autorités ont mis en évidence de fortes contradictions sur la manière dont le Parti communiste chinois (PCC) était en train de gérer l’épidémie. Fin décembre, la Commission de santé de Wuhan révélait qu’il y avait une "pneumonie inconnue". Mais jusqu’à ce que Xi Jinping publie ses directives sur la manière de traiter le problème le 20 janvier, ni le gouvernement central de Pékin ni les gouvernements locaux de la province de Hubei et de la ville de Wuhan, au centre de l’épidémie, n’ont fait grand-chose en termes de transparence et de réponse à la crise.

Sans remettre en cause ce qui aurait pu être fait rétrospectivement entre décembre et le 5 janvier (jour du séquençage du génome), il est clair que dans la phase cruciale du 5 au 20 janvier, les autorités chinoises n’ont pas du tout été à la hauteur. Le retard sur ces quinze jours qui coïncident avec le début des grands départs du Nouvel An a eu d’énormes conséquences. Comme l’explique le spécialiste de la Chine, François Godement, de l’Institut Montaigne à Paris dans son article Xi Jinping face au coronavirus : « Le retard pris par les autorités centrales pour réagir aux informations provenues de Wuhan est patent. […] À ce retard s’ajoute l’impéritie de l’action locale : un banquet de 40 000 personnes dans le centre de Wuhan le 18 janvier, célébré dans la presse locale, restera dans les annales. La structure du système de santé chinois - des hôpitaux et des dispensaires plutôt que des généralistes dispersés - ne favorisait pas la prévention de la contagion, bien au contraire. La transmission d’humain à humain, évidente dès les premiers jours de janvier à partir du cas des médecins, et antérieure pour d’autres patients, n’a été reconnue que le 20 janvier. »

Cependant, ces erreurs et échecs ne découlent pas seulement de la difficulté de contrôler une épidémie virale de type imprévisible, un test difficile pour tout gouvernement, ils sont liés aux caractéristiques structurelles du régime chinois. C’est ce qu’affirme la sinologue Chloé Froissart, maître de conférences en sciences politiques au département d’études chinoises de l’Université Rennes 2, dans une tribune intitulée « Le coronavirus révèle la matrice totalitaire du régime chinois » : « Ce qui aurait pu rester un épiphénomène circonscrit localement est devenu une épidémie mondiale en raison des trois maux profondément enracinés dans le régime chinois. Premièrement, la corruption : bien que l’Etat central ait strictement réglementé le commerce d’animaux sauvages à des fins alimentaires, celui-ci subsistait dans le marché de Wuhan d’où est partie l’épidémie grâce à une corruption organisée que la municipalité avait intérêt à cacher au gouvernement central. Deuxièmement, l’obsession de la « stabilité sociale » – entendre : de la préservation de l’image du Parti a fortiori dans un contexte politique sensible comme celui de la préparation de la session plénière de l’Assemblée populaire nationale qui se tient chaque printemps. Troisièmement, le contrôle de l’information, qui n’a cessé de croître sous Xi Jinping, se traduisant par l’ordre intimé aux médias de se faire les porte-parole du Parti et la reprise en main de réseaux sociaux. » Elle poursuit, sans ambages : « Nombreux sont ceux en Occident qui se sont extasiés devant les capacités de réaction de la Chine et l’importance des moyens déployés : mise en quarantaine de 56 millions de personnes, deux hôpitaux sortis de terre en dix jours, utilisation de la reconnaissance faciale pour traquer les personnes potentiellement contaminées dans les trains, drones intimant l’ordre à des villageois de porter un masque et de rentrer chez eux... Pourtant, il ne s’agit là que d’un volontarisme à la Mao, consistant pour l’Etat-Parti à agir pour agir, peu importe l’efficacité de l’action entreprise et son coût en termes de violation des droits humains. Outre que la quarantaine a été déclarée bien trop tard plus de 5 millions de personnes ont quitté Wuhan avant qu’elle ne soit appliquée et qu’il est impossible de fermer hermétiquement une province entière, les autorités l’ont mise en oeuvre sans s’assurer que la population soit suffisamment approvisionnée en vivres, médicaments, personnel et équipements médicaux. Dans un contexte de pénurie qui se prolonge, les deux hôpitaux font office avant tout de propagande. » Les images du célèbre hôpital récemment construit et complètement inondé, par des fuites dans ses toits, confirment qu’il s’agit peut-être d’un village Potemkine [expression pour mettre en évidence une structure qui semble bonne de l’extérieur mais qui est un désastre à l’intérieur] qui dissimule l’inexpérience de la bureaucratie chinoise face à une situation imprévisible.

La bureaucratie étouffe l’économie, la vie sociale et culturelle

Mais le traitement proposé par les autorités du PCC envers l’épidémie de coronavirus est le signe d’une limite plus élevée de la bureaucratie restaurationniste, au sens où celle-ci constitue de plus en plus un obstacle au progrès économique, social et culturel du pays.

Avant d’analyser cela, faisons une brève digression historique. Dans les années 1930, le révolutionnaire russe Léon Trotsky, dans l’un de ses ouvrages les plus célèbres, La Révolution trahie, disait à propos de la bureaucratie de l’ex-URSS : « Le rôle progressiste de la bureaucratie soviétique coïncide avec la période d’assimilation. Le gros travail d’imitation, de greffe, de transfert, d’acclimatation s’est fait sur le terrain préparé par la révolution. Il n’a pas été question, jusqu’ici, d’innover dans le domaine de la technique, de la science ou de l’art. On peut construire des usines géantes d’après des modèles importés de l’étranger sous le commandement bureaucratique, en les payant, il est vrai, le triple de leur prix. Mais plus on ira, plus on se heurtera au problème de la qualité et celui-ci échappe à la bureaucratie comme une ombre. La production semble marquée du sceau de l’indifférence. Dans l’économie nationalisée, la qualité suppose la démocratie des producteurs et des consommateurs, la liberté de critique et d’initiative, toutes choses incompatibles avec le régime totalitaire de la peur, du mensonge et de la louange. Après le problème de la qualité, il s’en pose d’autres, plus grandioses et plus complexes, que l’on peut grouper sous la rubrique de "l’action créatrice technique et culturelle". Un philosophe de l’Antiquité soutenait que la discussion était mère de toutes choses. Là où le choc des idées est impossible, il ne saurait y avoir création de nouvelles valeurs. » De fait, c’est pour les raisons avancées par Trotsky que la bureaucratie n’a pas été capable de passer d’un type de croissance extensive à un type de croissance intensive. Des limites qui constituent les raisons fondamentales et structurelles de la faillite et de l’implosion de l’ex-URSS plusieurs décennies plus tard, dans le cadre de l’économie mondiale dominée par l’impérialisme.

À première vue, il peut sembler surprenant que nous utilisions une citation sur les obstacles imposés par la domination bureaucratique au développement de l’État ouvrier dégénéré de l’ex-URSS, pour comprendre ce qui se passe dans la Chine contemporaine. En effet, contrairement à la bureaucratie stalinienne de l’ex-URSS, qui a parasité un régime social issu de la révolution, la bureaucratie restauratrice chinoise, basée sur les conquêtes de la révolution de 1949 qui ont unifié le pays et permis l’accumulation primitive qui a amélioré les fondements économiques et sociaux du pays malgré son retard initial, repose sur une économie de type capitaliste. Mais, malgré cette énorme différence entre les deux régimes sociaux, le plus surprenant réside dans la continuité des méthodes bureaucratiques de contrôle et de domination dans la direction du PCC - à leur paroxysme avec l’ascension de Xi Jinping comme nouveau timonier - et les obstacles que cela impose au développement économique, social et culturel après l’énorme développement des premières décennies du miracle chinois.

Ainsi, l’économiste lucide Andy Xie évoque la mobilisation monumentale du gouvernement chinois face à l’épidémie, qu’il décrit comme « une mobilisation du gouvernement à une échelle sans précédent. ». « Celle-ci montre l’étonnante puissance du modèle chinois. Avec le pouvoir du gouvernement au centre de tout, il peut façonner la société d’une manière qui n’est possible dans aucun autre pays de grande ou même moyenne taille », note-t-il à juste titre. « Si les pouvoirs écrasants du gouvernement sont un avantage pour gérer une crise nationale, ils ne sont pas aussi efficaces pour la prévenir. Depuis que le virus a commencé à apparaître début décembre, les événements se sont déroulés comme une séquelle de la crise du SRAS de 2003, comme si rien n’avait changé en 17 ans. Cela montre que le modèle chinois est un bon outil pour faire des choses simples à grande échelle, mais qu’il n’est pas aussi efficace pour les problèmes complexes au niveau micro. » Mais le plus intéressant est qu’il essaie de généraliser son analyse au niveau de l’ensemble de l’économie et du modèle de développement chinois. Xie affirme que « le modèle chinois est très efficace dans l’étape initiale du développement économique, mais beaucoup moins dans une économie industrialisée et urbanisée. Une économie en développement a avant tout besoin d’infrastructures et le modèle chinois est très bon pour mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre de projets à grande échelle. Pendant la phase de construction des infrastructures, les économies d’échelle stimulent la productivité et la croissance du PIB. Mais ensuite, à mesure que les celles-ci diminuent, le même système ralentit la productivité et la croissance. L’économie chinoise semble se trouver dans cette phase postérieure depuis environ les cinq dernières années. Le modèle chinois, bien que débattu dans le monde entier, perd en efficacité sur son propre territoire.

Un problème connexe est le piège des revenus moyens. Une fois que le Japon, Taïwan ou la Corée du Sud ont dépassé les 10 000 dollars de revenu par habitant, ce montant est passé assez rapidement à 20 000 dollars. Cependant, la Chine a eu du mal à faire progresser son revenu par habitant au cours des cinq dernières années, la croissance du PIB compensant en partie la dépréciation de la monnaie. L’augmentation des investissements dans les mêmes activités a entraîné une surcapacité accrue et une pression à la dépréciation de la monnaie. Pour échapper au piège des revenus moyens, la Chine doit réduire les investissements et déplacer les capitaux des projets planifiés par le gouvernement vers des activités axées sur le marché et l’amélioration de la productivité. Cela ne se produit pas car le gouvernement a trop de contrôle sur l’allocation des capitaux. Le modèle chinois, s’il est efficace pour faire passer le revenu par habitant du pays de 500 dollars à environ 10 000 dollars aujourd’hui, peut aussi être le piège qui empêche le pays d’atteindre le statut de pays à revenu élevé ».

Le choc dans l’opinion publique généré par la mort de Li Wenliang le 7 février, l’ophtalmologue de 34 ans qui avait mis en garde contre le nouveau virus, ignoré et réprimé par les autorités pour avoir propagé une soi-disant fausse nouvelle au début de la crise, a montré à quel point l’étouffement bureaucratique touche un nerf sensible dans la population. Dans une interview accordée au portail d’information privé Caixin après la confirmation de son infection, Li a déclaré : « Je crois qu’il devrait y avoir plus d’une voix dans une société saine, et je ne trouve pas normal que les pouvoirs publics soient utilisés pour interférer de façon excessive dans la société ». Les internautes auraient cliqué 1,5 milliard de fois en 24 heures sur son nom. Le 11 février, un hashtag affirmant « Je veux la liberté d’expression » aurait reçu trois millions de clics avant de disparaître. L’expression « cet homme » (nageren), une paraphrase désignant Xi Jinping, a dû être interdite du web. Une fois de plus, les intellectuels signent des pétitions pour la liberté d’expression.

Tous ces éléments nous montrent que les méthodes administratives et bureaucratiques du PCC, efficaces à l’époque de Mao ou pendant les premières décennies de réforme pro-capitaliste malgré leur caractère parfois barbare, entrent de plus en plus en contradiction non seulement avec le développement plus général du pays mais aussi, fondamentalement, avec l’évolution de sa structure sociale. Aujourd’hui, la population la plus productive vit et travaille dans les villes, ce qui modifie qualitativement la base sur laquelle reposait le pouvoir autocratique du PCC et qui va le soumettre à une remise en question croissante.

La fin du triomphalisme de l’ère Xi Jinping

Il est encore trop tôt pour dire si la crise va ouvrir des brèches au sein de la domination bureaucratique du pouvoir chinois. Comme d’habitude, les autorités centrales détournent la colère sur les autorités locales, tout en désignant à la fois l’entourage de Xi à Wuhan comme à Hong Kong, deux des endroits les plus sensibles. Mais bien que Xi Jinping profite de la crise pour renforcer encore le monopole de son pouvoir, il est clair que le triomphalisme de son époque a été touché.

Sur le plan extérieur, la propagation de la maladie consolide les Américains dans leurs convictions les plus intimes sur la République populaire, en renforçant l’impression d’une Chine chancelante sous le poids de ses propres incohérences, encore trop immature pour les défier, et assurant les Etats-Unis que le temps est encore de leur côté. L’image de la Chine en tant que grande puissance moderne louée par Xi a été ternie. La limitation de la liberté de circulation des Chinois à travers le monde, inédite depuis quarante ans, a été une véritable humiliation. Du Kazakhstan à l’Italie, en passant par les pays membres de la "route de la soie", pierre angulaire du soft power pékinois, de nombreux Etats ont fermé leurs frontières aux Chinois.

Avec ce contexte en toile de fond, les problèmes de gouvernance sont susceptibles de conduire à des conclusions opposées en Chine et dans le reste du monde. Alors qu’en Chine une puissance plus craintive resserre encore son emprise sur la population, une grande partie du monde extérieur sera renforcée dans sa conviction que la Chine est un acteur peu fiable, et que ce manque de confiance est lié à son système politique opaque, autoritaire et trop contrôlé. Cela pourrait entraîner plusieurs coûts à long terme : bien que les entreprises étrangères ne se retireront pas de l’un de leurs plus grands marchés mondiaux, le manque de fiabilité de la Chine en matière de santé publique rendra beaucoup plus difficile la tâche de convaincre le personnel international et leurs familles de s’y installer, créant ainsi une raison supplémentaire de diversifier les chaînes d’approvisionnement dans d’autres pays et, par conséquent, les efforts de la Chine pour convaincre le monde en développement ou les pays semi-coloniaux et dépendants qu’elle dispose d’un modèle politico-économique digne d’être imité seront certainement affectés.

Au niveau national, la propagation de cette maladie est à la croisée des chemins de l’un des défis les plus importants pour Pékin, à savoir élever le niveau d’urbanisation de la République populaire et assurer une meilleure qualité de vie à ses habitants. Les dirigeants chinois se concentrent sur ces deux enjeux pour maintenir le consentement de la population, alors que l’économie ralentit après des années de croissance impétueuse. Wuhan, l’épicentre de l’épidémie, est un exemple du processus d’urbanisation imposé par Pékin aux régions intérieures. Son PIB croît de 8,5 % par an, mais les demandes de la population en termes de bien-être augmentent aussi. En juillet dernier, la ville a été le théâtre de protestations environnementales. Des milliers de personnes se sont opposées à la construction éventuelle d’une usine de conversion énergétique des déchets à proximité d’une zone urbanisée. L’événement a eu un retentissement international lorsque les manifestants sont descendus dans les rues de Hong Kong pour tenter de lier leur cause à celle de Wuhan.

La gestion de la crise du coronavirus par la ville n’a guère favorisé l’adhésion à la politique du PCC. Comme le décrit un correspondant du New York Times, les habitants vivent un cauchemar : « Les autorités chinoises ont eu recours à des mesures de plus en plus extrêmes à Wuhan jeudi pour tenter d’arrêter la propagation du coronavirus, en ordonnant des fouilles de maison en maison, en rassemblant les malades dans d’énormes centres de quarantaine. Ces mesures urgentes, apparemment improvisées, interviennent dans un contexte d’aggravation de la crise humanitaire à Wuhan, exacerbée par des tactiques qui ont laissé la ville de 11 millions d’habitants avec un taux de mortalité de 4,1% depuis jeudi par habitant atteint, un taux nettement plus élevé que dans le reste du pays (0,17%). Avec des malades dans des camps de quarantaine, et un minimum de soins médicaux, un sentiment croissant d’abandon et de peur s’est emparé de Wuhan, alimentant le sentiment que la ville et la province voisine de Hubei sont sacrifiées pour le bien de la Chine ».

À son tour, l’épidémie pourrait nuire à la dynamique de la construction d’infrastructures qui sous-tend la « Belt and Road Initiative ». La position de Wuhan [1] en tant que plaque tournante stratégique (« hub ») des transports s’est retournée contre elle.

Plus généralement, cette crise sanitaire révèle aux yeux du monde entier que les ambitions sur la scène internationale de la bureaucratie de Pékin ne correspondent pas, sur le plan social et sanitaire, à l’image de grande puissance projetée par ses dirigeants. Il montre plutôt le niveau de sous-développement dans ces zones, expression du manque de priorité que le modèle chinois a accordé au bien-être de la population dans son ensemble. La réalité est que l’une des causes de la virulence du virus est l’état déplorable du système de santé. Les quelques images qui ont circulé grâce aux réseaux sociaux, de patients alités, font plus penser à un pays de type semi-colonial qu’à une superpuissance. La construction spectaculaire d’hôpitaux en quelques jours, soigneusement orchestrée par le régime, relève plus de la propagande que de l’efficacité, car ce sont des décennies de retard qui sont en jeu. Pour le dire autrement, bien que la construction d’hôpitaux soit rapide, leur fournir des médecins qualifiés et des équipes de soutien, et les relier à un système épidémiologique national bien développé est un travail qui se fait sur plusieurs décennies.

En réalité, la forte destruction de l’environnement tout comme les fortes inégalités sociales et l’extrême pauvreté qui subsistent encore, générées par le "miracle chinois", peuvent de plus en plus se retourner contre le pouvoir comme un boomerang, comme le montre la paralysie économique actuelle. Si l’on considère que même avant le déclenchement de cette épidémie, l’économie, les finances et la politique gouvernementale étaient de plus en plus menacées d’une crise de confiance, les perspectives sont loin d’être roses pour le régime. Il est difficile de concevoir un retour à la normale. En vérité, la Chine va probablement entrer dans une période de turbulences comme cela s’est déjà exprimé dans sa périphérie, de manière progressiste à Hong Kong ou fortement réactionnaire au Xinjiang.

[1] Le fleuve Yangtze, qui traverse Wuhan, s’étend depuis Shanghai jusqu’à l’Est et Chongqing, la ville militaire devenue centre industriel, jusqu’à l’Ouest. Wuhan est également le point médian entre Pékin au Nord et Hong-Kong au Sud. Relié à plusieurs autres régions de Chine par un système ferroviaire à grande vitesse, ce centre de transport intérieur stratégique a connu une forte croissance économique ces derniers temps.

 
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