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La Izquierda Diario
18 de mars de 2020 Twitter Faceboock

Violence policière
Jeune femme plaquée au sol : la répression policière se déchaîne pendant le confinement
Martin Leroye

Hier, près de Barbès, une jeune femme s’est violemment faite interpeller et maintenir à terre par une dizaine de policiers sous prétexte de non-respect des règles du confinement. Une répression policière insensée, qui s’inscrit dans les pratiques habituelles de la police dans les quartiers populaires.

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Crédit photo : Screen Video @TaoualitAmar

Dans une vidéo publiée sur Twitter par Amar Taoualit, on voit une jeune femme, n’opposant apparemment pas de résistance, maintenue au sol par trois policiers, dont l’un est assis sur son torse. D’après l’auteur de la vidéo, elle serait sortie sans attestation sur l’honneur de déplacement, et aurait refusé de payer l’amende. Sa mère, à côté des policiers, leurs crie qu’elle « n’a que 17 ans ». Loin de s’arrêter ils font signe à la mère de reculer et entourent la jeune femme maintenue au sol.

Si le confinement apparaît aujourd’hui comme une mesure inévitable pour endiguer l’épidémie, cette vidéo montre le caractère répressif que lui donne sa gestion policière, avec évidemment une violence particulière dans les quartiers populaires. Ces scènes qui risquent inévitablement de se reproduire rappellent la nécessité de ne pas baisser la garde face à la répression dans cette période, et dénoncer les attaques spécifiques que subissent pendant le confinement les habitants des quartiers populaires, les plus précaires, les SDF, ou encore les migrants, qui sont aussi ceux qui sont les plus exposé au virus – par manque de protections, obligation de prendre les transports en commun, de travailler…

Les amendes, dont le coût est actuellement fixé entre 135€ et 375€, sont particulièrement élevées pour les populations les plus précaires, qui se trouvent bien souvent dans l’incapacité de les payer. Ces amendes dépassant la centaine d’euros en cas d’absence d’attestation s’inscrivent dans une gestion répressive, qui vise à faire peser la responsabilité de l’épidémie sur la population alors même qu’il y a peu Macron allait au théâtre pour inciter à sortir malgré le coronavirus.

 
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