http://www.revolutionpermanente.fr/ / Voir en ligne
La Izquierda Diario
26 de mars de 2020 Twitter Faceboock

Nos vies valent plus que leurs profits
Témoignage. Vendre du « Bio » pendant la crise du coronavirus

Nous relayons ce témoignage d’une vendeuse chez Bio c Bon. Manque de moyens matériels, humains, impossibilité d’appliquer les consignes de sécurité... Dans le monde du Bio aussi, en temps de crise, la santé des salariés et des clients passe après les profits !

Link: https://www.revolutionpermanente.fr/Temoignage-Vendre-du-Bio-pendant-la-crise-du-coronavirus

Je travaille dans un magasin du groupe Bio c’Bon depuis quelques temps. Depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, nous avons eu un criant manque de moyens matériel et humain. Dés lundi la direction nous a demandé de nous laver les mains et de porter des gants mais nous n’en avions pratiquement plus dans le magasin. Ce n’est qu’en prenant des initiatives personnelles que nous avons pu avoir quelques gants et le fond du gel hydro-alcoolique d’une collègue. La direction ne nous a pas fourni de masques, nous avons dû nous fournir nous même, en très petite quantité, nous n’avons donc pas les moyens de les changer régulièrement comme ce qui est prescrit.

Malgré l’avancement du virus ainsi que la nécessité pour chacun de pouvoir se protéger, la direction ne nous a fourni que deux jours plus tard, et en très petite quantité, des gants ainsi que du sopalin, et de quoi se laver les mains. Ce n’est qu’à la fin de la semaine que nous avons reçu une vitre en plexiglas pour chacune des caisses, mais avec la consigne de le monter nous même. Une vitre presque inutile qui ne protège ni les clients ni l’équipe.

A cela, se rajoutent les consignes de la direction concernant la tenue du magasin en lui-même, avec la consigne de nettoyer les caisses, les poignées de porte, les interrupteurs, et tout ce qui est susceptible d’être touché par les clients, toutes les heures, ainsi que de ne faire rentrer que 20 clients à la fois dans le magasin. Malgré notre bonne volonté, nous n’avons pas réussi à tenir cette tâche car nous étions déjà en manque d’effectif, sans vigile, ce qui ne nous permet pas d’appliquer ces mesures.

Bio c’bon se dit être une entreprise qui se soucie du bien-être et de la santé de ses clients, mais quand une crise sanitaire arrive, on voit que ce sont les profits qui priment, au détriment de la santé et de la sécurité des salariés et des clients.

 
Revolution Permanente
Suivez nous sur les réseaux
/ Révolution Permanente
@RevPermanente
[email protected]
www.revolutionpermanente.com