On ne compte plus les rapports de police qui alertent l’Elysée et le ministère de l’Intérieur sur les risques de fortes tensions sociales après le confinement. Ce que craignent Macron, Castaner et les gouvernants, dans bien d’autres pays, c’est qu’après la crise sanitaire et avec la crise sociale qui s’ensuivra, celles et ceux d’en bas se soulèvent.
Ces Messieurs ont bien raison : ils ont pour eux la mémoire longue du passé. Souvent, après les crises les plus graves, ceux d’en haut ont vu comment les classes populaires, la jeunesse et le monde du travail ont pu se soulever pour leur faire payer la facture et, par la même occasion, leur régler leur compte.
C’est de cela dont ils ont peur, pour demain, et ils n’ont pas tort. C’est la raison pour laquelle, nous aussi, nous devons avoir notre propre mémoire et notre propre récit des soulèvements et des révolutions que notre classe, partout dans le monde, a menés.
Il n’est dit nulle part que seuls les dominants ont le droit d’écrire l’histoire.
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Insurrections, émeutes et barricades
Histoire(s) de révolutions
Nouveau cycle de cours interactifs organisés par Révolution Permanente tous les jeudis à 20h30
Séance 1 : jeudi 30 avril à 20h30
La Commune, 1871. Quand les prolétaires montent à l’assaut du ciel
avec Jean Baptiste Thomas, historien, membre du comité éditorial RP Dimanche et militant NPA
Séance 2 : jeudi 7 mai à 20h30
Russie 1917 : la révolution
avec Jean-Philippe Divès, militant du NPA et membre associé du comité éditorial de RP Dimanche
Séance 3 : jeudi 14 mai à 20h30
1848. Et le peuple se soulève
avec Steven Bouvier, membre du comité éditorial de RP Dimanche et militant NPA
Séance 4 : jeudi 21 mai à 20h30
Juin 36. Tout était possible ?
avec Valentin Leblanc, enseignant, militant NPA et Révolution permanente
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