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La Izquierda Diario
2 de juin de 2020 Twitter Faceboock

Déconfinement des colères
« Mardi de la colère » à Montpellier : un hommage aux soignants invisibles
Cléo Rivierre

Ce mardi avait lieu le deuxième « mardi de la colère » à Montpellier. Si le rassemblement était tourné principalement vers un hommage aux soignants invisibles (travailleurs de la logistique, de l’administration, etc.), un hommage à George Floyd a aussi été rendu.

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Ce mardi avait lieu le deuxième « mardi de la colère » à Montpellier, ces rassemblements appelés par les soignants pour exprimer leurs revendications après le pic de la crise du coronavirus. Une soixantaine de personnes ont répondu présent : soignants, usagers, Gilets jaunes, militants et acteurs des luttes locales...

Lors de sa prise de parole, le délégué CGT a commencé par rendre hommage à George Floyd : « Les événements aux États-Unis suite à la mort de George Floyd, décédé pendant un contrôle de police, ne peuvent que nous affecter aussi. La semaine dernière nous évoquions l’injustice des soignants et des patients décédés du Covid. Ce qui transparait aujourd’hui à travers ce cri des États-Unis, c’est que l’injustice elle est partout ; et elle est systémique ».

Il a ensuite rendu hommage aux « soignants invisibles » : les travailleurs de la logistique, de l’administration (notamment les secrétaires médicales), de la technique, etc. Il explique que ces « hospitaliers de l’ombre » ne sont habituellement « jamais vus, jamais reconnus ». Ce sont aussi les propos de Françoise Gaillard, secrétaire de la CGT. Elle explique vouloir rendre hommage à tous ces salariés de la logistique qui « ont travaillé comme des dingues » mais touchent de « tous petits salaires ». Elle explique aussi son refus de la division des salariés à travers l’attribution de primes seulement à certaines catégories ; ainsi que d’autres revendications plus générales : l’arrêt de la fermeture des lits, des moyens à la hauteur des besoins, un service public de santé qui réponde réellement aux besoins de la population.

Déjà, la semaine dernière lors du premier « mardi de la colère » à Montpellier, des soignantes nous expliquaient : « C’est simple, on demande du matériel, du personnel, des lits. Si on avait eu du matériel et des lits les gens ils seraient pas morts comme ça », témoignant de leur « colère qui gronde, et qui continue à monter ».

 
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