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La Izquierda Diario
3 de juin de 2020 Twitter Faceboock

Violences policières
En France, 1 personne sur 3 ne se sent « pas en sécurité face à un flic » d’après un sondage
Hélène Angelou

Depuis la polémique Camélia Jordana, et alors que les manifestations traversent le monde dont la France pour dénoncer le racisme d’Etat depuis la mort de George Floyd, les violences policières font la une des grands médias. Un sondage revient sur la question en France.

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Crédits : O Phil des Contrastes

Un sondage YouGov pour le Huffington Post revient sur la polémique née de la déclaration de Camélia Jordana sur les violences policières : « Il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic et j’en fait partie ».

Alors que cette prise de position avait déjà entraîné une vague médiatique, ouvrant la voie à la dénonciation des violences policières dans l’espace médiatique, le rassemblement d’ampleur à l’appel du comité Justice et Vérité pour Adama a rassemblé près de 40 000 personnes et réactualise en France de façon brulante la question des violences policières et la lutte antiraciste qui irradie depuis les Etats-Unis où le meurtre raciste de George Floyd a entraîné une révolte sociale historique.

C’est dans ce contexte qu’un tiers des personnes sondées déclare ne pas se sentir en sécurité face à un policier. Ce sondage démontre le caractère massif du discrédit que connaît la police, bras armé de l’Etat et garant de l’ordre social capitaliste.

« Un chiffre pour le moins préoccupant qui montre que les différentes affaires impliquant des policiers, de Steve Maia Caniço à la mort d’Adama Traoré en passant par les multiples violences policières observées en marge des manifestations de gilets jaunes, ne sont pas sans effet sur l’opinion », s’inquiète le Huffington Post.

Un constat ququel il faut ajouter les conséquences d’un confinement répressif, particulièrement dans les quartiers populaires. Alors que les tensions sociales s’avivent avec le développent d’un mouvement social dans la santé et que la crise économique les accentuera, cette colère sociale est une nouvelle inquiétude pour les classes dominante, qui colore le « monde post-covid ».

 
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