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La Izquierda Diario
23 de juin de 2020 Twitter Faceboock

#NosViesPasLeursProfits
En 10 ans, une augmentation de 70% des dividendes et 60% des salaires des patrons

Ce lundi, Oxfam dévoilait un nouveau rapport sur la non-répartition des richesses au sein des entreprises du CAC 40. Entre 2009 et 2018, les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 70% et la rémunération des PDG de 60%.

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Ce lund,i Oxfam publiait la deuxième édition de son étude sur le non-partage des richesses au sein des entreprises du CAC40. Titré « Des profits sans lendemain ? », le rapport met en lumière l’enrichissement toujours plus important du patronat et de ses actionnaires, l’absence toujours plus conséquente de redistribution et dénonce la vision court-termiste d’un capitalisme qui au nom des profits écarte des ses considérations les alertes climatiques, sociales et dernièrement épidémiques.

Alors que de nombreuses études annoncent une possible deuxième vague de la crise sanitaire du Covid-19 dans plusieurs zones du monde, notamment dans certaines régions françaises et que les discours médiatiques alertant sur une crise économique sans précédent se multiplient, Libération nous révèle que comme toujours, les inégalités de richesses s’accentuent considérablement. A l’heure où l’on tente de faire toujours plus travailler les salariés, les patrons des grandes entreprises continuent à s’enrichir sur le dos des ouvriers et des ouvrières.

A titre d’exemple, le dirigeant de l’entreprise pharmaceutique Sanofi a empoché 8,9 millions d’euros. Les dirigeants des enseignes telles que Carrefour ; L’Oréal & LVMH se sont également considérablement enrichis : : « Avec une rémunération totale de 7,3 millions d’euros en 2018, le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, gagnait ainsi 413 fois le salaire moyen au sein de son entreprise, championne des écarts de salaire. Sur la période 2009-2018, c’est Sanofi qui a le plus grassement rémunéré ses patrons (8,9 millions), devant L’Oréal (8,3 millions) et LVMH (7,9 millions) »

Des chiffres impressionnants, surtout mis en perspectives avec les discours que l’on entend à longueur de journée dans les médias de masse sur le fait qu’une crise économique encore plus effroyable que 1929 est à venir. Ces informations nous prouvent bien que l’argent existe, mais que ce sont toujours les mêmes qui profitent des richesses ouvrières. Notamment puisque ces profits faramineux ont été réalisés dans la décennie qui a suivi la crise de 2008. Les crises ne sont donc pas les mêmes pour tout le monde.

Par ailleurs, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) estime que 24,7 millions d’emplois seront détruits avec la crise économique à venir.

Dans un contexte de crise sanitaire et économique, les sommes astronomiques perçues par les patrons et les actionnaires sont plus qu’insupportables. Cette crise a révélé de façon terrible toutes les conséquences des politiques capitalistes néolibérales de ces dernières années, et notamment ces inégalités indécentes entre les travailleurs précaires et pourtant indispensables, qui en première ligne face au virus ont réalisé les tâches essentielles et ces dirigeants qui gagnent des millions tous les ans.

Plus que jamais, il convient de dire que ce n’est pas aux travailleurs de payer la crise. Pour ce faire, il est indispensable que nous exigions l’interdiction des licenciements, sans baisses de salaire ni augmentation du temps de travail. Comme le dit si bien le slogan : « de l’argent, il y en a, dans les caisses du patronat » !

 
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