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La Izquierda Diario
11 de septembre de 2020 Twitter Faceboock

12 septembre
À Toulouse, la préfecture interdit la rentrée des Gilets jaunes
Julian Vadis

Alors que, ce mercredi, le préfet de police de Paris Didier Lallement a interdit le rassemblement des Gilets jaunes dans certains secteurs de la capitale, la préfecture de Haute Garonne suit cette tendance répressive, en interdisant la manifestation de ce samedi dans la ville rose.

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Crédits photo : Révolution Permanente Toulouse

Par un arrêté préfectoral ce mercredi 9 septembre , Didier Lallement a annoncé la mise en place de « mesures interdisant tout rassemblement se revendiquant des Gilets Jaunes » dans l’ensemble des lieux clés des précédentes manifestations le 12 septembre dans la capitale. Une décision qui semble faire des émules.

Alors que Toulouse a été l’une des capitales de la mobilisation des Gilets jaunes, la préfecture de Haute-Garonne a décidé d’emboîter le pas de Lallement. Ainsi, la manifestation annoncée de ce samedi 12 septembre à Toulouse a été interdite ce 11 septembre. Dans un communiqué, la préfecture explique ainsi que le placement du departement « en vulnérabilité élevée  » due à l’épidémie de Covid19 est le motif de cette interdiction.

Ainsi, toute personne présente dans les zones de manifestation serait sous le coup d’une amende de 135 euros, comme l’indique le communiqué de la préfecture.

Si la méthode diffère, puisque le préfet Lallement avait axé ses justifications sur les risques de trouble à l’ordre public, il n’en demeure pas moins que l’interdiction de manifester à Toulouse reste une atteinte aux droits démocratiques élémentaires. A nouveau, l’Etat utilise la crise sanitaire à des fins répressives, alors qu’en parallèle très peu de moyens de prévention sont déployés. Alors que dans les facs, les écoles ou sur les lieux de travail aucune distanciation sociale n’est assurée, ce sont les manifestations que le gouvernement a choisi de viser.

Nous condamnons cet arrêté préfectoral qui tente d’étouffer une contestation sociale plus que légitime, entre une gestion sanitaire de l’épidémie catastrophique et une crise sociale et économique qui commence à peine, mais qui condamne déjà des milliers de travailleurs au chômage et à la misère.

 
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