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La Izquierda Diario
4 de novembre de 2020 Twitter Faceboock

Violences policières
Violences policières sur des lycéens : « Ils nous ont insultés, mis des coups de matraque, des coups de poing »

Cet après midi les lycéens de Paul Eluard à Saint Denis, mobilisés depuis 3 jours pour obtenir un protocole sanitaire à la hauteur, ont été violemment réprimé par la police venue casser leur blocage. Nous relayons le témoignage de l’un des lycéens interpellés qui dénonce les violences qu’ils ont subi devant le lycée et au commissariat. 

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« Quand je suis arrivée devant le lycée ils m’ont attrapé, mis des coups de matraques, mon collègue qui était avec moi dans la voiture a mangé des coups de poing, ils lui ont cassé ses lunettes, il saignait à l’arcade, la bouche et le nez. Et les deux autres pareil, ils sont en garde à vue ».L’un des 5 lycéens de Paul Eluard interpellés ce mercredi après-midi https://www.revolutionpermanente.fr/VIDEO-Violences-policieres-La-police-interpelle-4-lyceens-a-Paul-Eluard-93-et-debloque-le-lycee témoigne des violences et de l’acharnement policier qu’ils ont subis.

Les vidéos que l’on voit ci-dessus montrent en effet la violence des interpellations, entre coups de matraques, coups de pieds, placage au sol. Des violences policières, physiques et verbales, qui se sont poursuivis jusqu’au commissariat.

« Ils nous ont interpellé devant le lycée, moi et 4 autres garçons. On était séparé moi j’étais avec un garçon. Ils nous ont mis les menottes, ils nous ont serrés, frappés avec les matraques, ils nous ont mis des coups de poings, des claques, ils nous ont insulté. Arrivés au poste ils ne voulaient pas nous écouter, ils nous insultaient. Moi arrivé là-bas ils ont dit qu’ils se sont trompés ».

Une répression qui s’abat depuis le début de la mobilisation dans l’Education Nationale, allant crescendo à l’égard des lycéens, d’autant plus ceux issus des quartiers populaires. Alors que ces derniers, ainsi que leurs familles, se retrouvent en première ligne de la crise sanitaire et de la gestion catastrophique du gouvernement, ils sont également en première ligne de la gestion policière de la crise et de la violence d’Etat.

Face à cette répression qui tente de briser la mobilisation actuelle et le réveil, très politique, de la jeunesse et des enseignants, il est nécessaire de faire bloc et de continuer à s’organiser. En premier lieu il faut exiger la libération immédiate des 4 lycéens de Paul Eluard toujours en garde à vue. Un rassemblement en cours a eu lieu devant le commissariat de Saint-Denis, en présence des familles, des lycéens et de soutiens.

La mère d’un des lycéens interpellés et actuellement en garde à vue dénonce la situation : « On comprends pas. On est dans l’obscurité totale. On est confronté à un mur. Aucune réponse à nos questions, on ne sait pas pourquoi il est là ». Poursuivant « On m’a dit que mon enfant allait être auditionné sans présence d’avocats, je trouve pas ça normal. Ce sont des gamins de 16 ans, ils sont mineurs et ont leurs droits. »

 
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