Occupés majoritairement par des femmes, ces emplois sont précaires, mal rémunérés et peu valorisés. Malgré le rôle central que les AESH ont dans l’accompagnement des élèves en situation de handicap et dans la réussite de l’inclusion scolaire, aucune valorisation ne leur est accordée.
Aujourd’hui, pour plus de 350 000 élèves en situation de handicap, seulement 100 000 AESH sont embauché.e.s pour les accompagner.
Avec la crise sanitaire, le manque d’attention et de moyen, il n’y a jamais eu autant de démissions...
Les récentes révélations autour du financement du syndicat "Avenir lycéen" pro-Blanquer, montre une fois de plus les choix conscients qui sont faits par le ministre pour d’une main s’acheter un semblant de consensus face à ses réformes autoritaires tandis que de l’autre il casse l’éducation nationale publique, précarise toute une frange de travailleurs comme les AESH.
Pour ces "petites mains" de l’éducation nationale, il y a urgence à être revaloriser et CDIser !