Dimanche 21 mars à Mont-de-Marsan, un fonctionnaire de police, visiblement bien éméché, ancien de la BAC (Brigade anticriminalité) arrive sur l’esplanade, avenue du Colonel-Rozanoff ou une dizaine de personnes discutent. En civil et armé d’un pistolet, il menace de mort l’un des habitants du quartier qui n’est pas présent lors de la scène.
L’ancien agent cherche cet homme car il aurait fait pleurer sa femme et il répète à plusieurs reprises "Je peux le crever j’ai une arme. Je m’en fous de tout perdre“. Apres avoir fait promettre au groupe de faire passer le message à leur ami, il est parti en espérant le trouver à son domicile. En bas de l’immeuble, l’homme recherché par le fonctionnaire a pris la fuite.
Cet agent travaille aujourd’hui à la sûreté civile et le commissaire Jérôme Buil a confirmé à Sud Ouest qu’il « n’était pas en service ce jour-là » avant de le défendre, affirmant à son sujet « c’est quelqu’un d’expérimenté. Dans son travail sur le quartier, il n’a jamais eu de problème particulier avec qui que ce soit. Hormis peut-être cette personne-là. ». Le procureur a indiqué que la victime a déposé plainte et qu’une enquête de l’IGPN a été ouverte.
Une illustration de plus que les lois, à l’image de l’article 25 de la sécurité globale permettant aux policiers de porter leur arme de service ne font que légitimer les violences et les agressions policières. Une nouvelle illustration du sentiment d’impunité policière qui règne au sein de la police et une nouvelle démonstration de la brutalité de ses méthodes. | 
