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La Izquierda Diario
26 de juin de 2021 Twitter Faceboock

Marche des fiertés
Nos fiertés sont révolutionnaires : les militant.e.s de Révolution Permanente mobilisé.e.s à la Pride parisienne !
Du Pain et des Roses

Les militant.e.s jeunes et ouvrier.e.s de Révolution Permanente et du collectif féministe Du Pain et des Roses étaient présents à la marche des fiertés pour défendre des fiertés révolutionnaires et internationales contre le pinkwashing.

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Une semaine après une première Pride radicale très réussie, réunissant plusieurs milliers de personnes LGBT et racisées autour de mots d’ordres anticapitalistes et antiracistes, la Pride de ce samedi 26 juin était l’occasion de poursuivre la mobilisation pour le mois des fiertés. Dans un contexte où les offensives réactionnaires se sont multipliées tout au long de la crise économique et sanitaire, lourde de conséquences pour les personnes LGBTI, plusieurs dizaines milliers de personnes ont ainsi manifesté au départ de Pantin et jusqu’à République. Dans les cortèges, les mots d’ordre évoquaient la lutte contre l’homophobie, la transphobie, mais aussi la défense de la PMA, à l’heure où cette promesse demeure toujours en discussion au Parlement. Cette année, un Pôle des luttes avait été initié par plusieurs organisations comme Acceptess-T, Act Up-Paris, FièrEs, NPA LGBTI, Strass - Syndicat du Travail Sexuel. Les militants de Révolution Permanente étaient eux présents derrière des banderoles « pinkwashing hors de nos boîtes, hors de nos prides » et « ni nationales, ni patronales, nos fiertés sont internationales ». Une façon de dénoncer le pinkwashing du gouvernement qui instrumentalise les droits des femmes et la cause LGBTI à des fins racistes et islamophobes, et celui du patronat qui cherche à faire oublier qu’il exploite et opprime les personnes LGBTI. 

Plusieurs pancartes insistaient, dans le contexte où FLAG ! (l’association LGBT des forces de police) s’est retiré de la marche, sur l’impossibilité de manifester aux côtés de la police qui est là même qui réprime notre camp social, et sévit quotidiennement dans les quartiers populaires. Un cortège contre une police au service d’un Etat capitaliste et impérialiste qui joue notamment un rôle actif dans l’oppression du peuple palestinien. C’est pourquoi des pancartes rappelaient l’importance d’un soutien internationaliste aux lgbti du monde entier, et tout particulièrement, en lien avec la situation politique, aux Palestiniens. 

 

 

Un enjeu qui résonne chez toute une nouvelle génération qui articule la lutte pour les droits des personnes LGBT et la lutte contre le racisme et le capitalisme comme le rappelait Camille, militante à Révolution Permanente et à Du Pain et des Roses : « il y a une jeunesse qui aujourd’hui n’est plus d’accord avec les normes de genre et de sexualité qui sont imposées sous le capitalisme. Les revendications des personnes LGBTI et nos droits sont profondément liés à ce qui fait le capitalisme. On obtiendra ces droits jusqu’au bout en combattant le capitalisme ». Revenant sur la PMA, actuellement en débat au Parlement, elle a rappelé que « la loi a été dépossédée de tout ce qui faisait qu’elle était progressiste, les personnes trans aujourd’hui n’ont pas le droit à la PMA et la PMA n’est pas remboursée pour les femmes lesbiennes ». 

 

Parmi les militants de Révolution Permanente, plusieurs figures ouvrières étaient présentes pour revendiquer le lien entre les luttes du monde du travail et les luttes LGBT. Anasse Kazib, cheminot et militant à Révolution Permanente rappelait ainsi : « le pinkwashing on le voit dans le monde du travail. Je suis cheminot et on sait à quel point les personnes trans, homosexuelles et lesbiennes sont aussi exploitées et opprimées. C’est important en tant qu’ouvrier d’être présent aujourd’hui et de se lier à ces personnes pour dire non aux oppressions qu’elles vivent […] et parce que les LGBTI font partie de la classe ouvrière ». Il rappelait également : « on est là aussi pour dénoncer les oppressions raciales, car c’est le même système opprime ». 

 

Même tonalité du côté d’Adrien Cornet, raffineur et militant à Révolution Permanente : « Les organisations ouvrière comme la CGT doivent s’emparer du combat des oppressions comme celles contre les LGBTI. Nous aussi les ouvriers et ouvrières on est concernés par les oppressions, on est beaucoup à être aussi trans, homos, lesbiennes, on doit se solidariser » a-t-il affirmé. Une manière de rappeler la nécessité d’une unité entre les organisations ouvrières et les secteurs opprimés comme les personnes LGBTI, dans un combat contre le capitalisme et toutes les oppressions. Des propos qui font écho à ceux d’autres manifestants qui entendaient imposer une Pride revendicative. Pour Léo, « le but de la Pride ce n’est pas d’avoir des chars et des banques qui arborent un logo arc-en-ciel pendant le mois des fiertés ou de manifester aux côtés des flics. La Pride 2021 est politique, c’est le moment de faire entendre nos revendications ». De même pour Mimi, présidente de Acceptess-T pour qui « La Pride n’est pas une fête mais une manifestation. La Pride c’est une manif contre les violences policières, pour les droits des personnes minorisées, comme les personnes LGBT, trans, racisées, et les travailleuses du sexe. » 

 
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