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La Izquierda Diario
15 de octobre de 2021 Twitter Faceboock

#Anasse2022
Bordeaux. Réunion publique pour la candidature d’Anasse Kazib : « Pour un monde meilleur et plus de dignité »

Ce mercredi 13 octobre avait lieu une réunion publique réunissant plus d’une cinquantaine de personnes, pour présenter la candidature d’Anasse Kazib. Marie-Laure Charchar, travailleuse et syndicaliste, aux côtés de Petra Bernus, étudiante, ont présenté les contours de la campagne, et la nécessité de porter nos luttes aux Présidentielles de 2022.

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Ce mercredi 13 octobre, plus d’une cinquantaine de personnes - étudiants ainsi que des travailleurs - se sont réunis au bar Zig Zag à Bordeaux pour la présentation de la candidature d’Anasse Kazib pour les présidentielles 2022 et le lancement de comités de soutien à la campagne sur la ville. Une première échéance présentée par deux militantes de Révolution Permanente, Marie Laure Charchar, buandière et secrétaire générale CGT de la Blanchisserie du CHU Haut Lévêque, et Petra Bernus, étudiante et militante au Poing Levé. Une réussite qui en appelle d’autres.

En guise d’introduction, Petra, militante à Révolution Permanente et ancienne porte parole de la liste Bordeaux en Luttes pour les municipales, revient sur les fondements de la candidature d’Anasse Kazib aux prochaines présidentielles. Elle ouvre la soirée en rappelant que : « nous sommes dans un contexte d’une offensive sécuritaire menée par le gouvernement depuis un an et qui fait le lit aujourd’hui de la montée de l’extrême droite et notamment de l’émergence de discours nauséabonds comme celui de Zemmour. » Plus localement cela se traduit par la politique répressive et raciste de la préfecture qui n’hésite pas à mettre à la rue et expulser de leur lieu de vie, des réfugiés, des familles et des mineurs non accompagnés.

« Face à Zemmour et compagnie, la candidature d’Anasse est pour nous celle de l’anti-Zemmour. Face à énième candidat des riches, financé par les bourgeois et au programme économique néolibérale, on veut défendre la candidature d’un ouvrier, cheminot, qui travaille de nuit, sait qu’est ce que la cherté de la vie et qui de plus est issu de l’immigration et habite les quartiers populaires dans un pays au passé et au présent colonial. »

Tout en rappelant le complicité de la mairie EELV de Bordeaux dans la politique anti-migratoire et raciste de la préfecture, Petra rappelle que dans ce contexte nauséabond, « la gauche institutionnelle s’est engouffré sur le terrain réactionnaire en participant à la manifestation des policiers, en choisissant le camps de la répression, de l’augmentation de l’arsenal répressif ou encore en proposant ou soutenant des politiques racistes et sécuritaires notamment sur le plan de l’immigration.  »

Une omniprésence d’un discours réactionnaire totalement déconnecté de la réalité de la majorité de la population comme peut en témoigner Marie-Laure Charchar présente aussi à la tribune pour présenter la candidature d’Anasse Kazib. Une candidature portée par les travailleurs, face au mépris et contre la vie que veut nous imposer la caste dominante, faite de misère, de condition de vie dégradée par les attaques patronales et du gouvernement successives : « On nous appelle les gens d’en bas mais nous ne le sommes pas, on est des travailleurs et travailleuses qui faisons tourner le pays, si nous on était pas là, rien ne tournerait  »

En première ligne face au Covid-19 durant la crise sanitaire au CHU Haut-lévêque, Marie-Laure, hospitalière et mère de deux enfants raconte : « La campagne Anasse 2022 incarne la réalité de mon quotidien. En pleine crise covid, les hospitaliers après avoir été nommés héros de la nation, ont juste reçu le mépris du gouvernement, qui les a même criminalisés, en suspendant des soignants non vaccinés alors qu’on manque déjà cruellement de personnel. Des cadences très lourdes, qui font que la vie de famille est difficile pour garder deux enfants, avec mon mari qui est cheminot. »

Syndicaliste combative, elle fait partie de cette nouvelle génération ouvrière qui a émergé dans les dernières mobilisations, et qui aujourd’hui relève la tête aux côtés de ses collègues : « Quand on a refusé de se taire, le gouvernement et les directions d’hôpitaux ont cherché à nous museler : on a mené la bataille pour obtenir des masques au premier confinement, puis ensuite une nouvelle bataille contre la direction qui cherchait à m’évincer par la répression syndicale »

Si elle appelle aujourd’hui à soutenir la campagne d’Anasse Kazib, c’est justement pour porter toutes ces luttes, pour mettre en avant le rôle essentiel des travailleurs quotidiennement invisibilisés : « Aujourd’hui ce qu’on veut porter avec Anasse, c’est nos luttes, contre le mépris et les attaques de ce gouvernement et tous ceux qui l’ont précédé, et porter ce que nous , travailleurs et travailleuses qui faisons tourner la société, vivons chaque jour dans cette société capitaliste infernale qui nous promet seulement conditions de travail difficiles, misère, chômage…. »

Mais pour porter cette candidature aux Présidentielles, les difficultés sont multiples : comme l’explique Petra, les mécanismes du régime de la Vème République sont antidémocratiques et sont fait pour empêcher les petits candidats de se présenter. Il faut 500 parrainages d’élus, répartis dans 30 départements différents, et c’est pour cela que les militants de Révolution Permanente sillonnent depuis plusieurs mois les routes de France à la rencontre des maires des petites communes. Une tâche d’autant plus difficile qu’il existe un énorme déséquilibre en termes de moyens entre les candidatures : « on a pas les mêmes moyens que les grands partis, pour nous la campagne c’est un engagement financier énorme et c’est une raison de plus pour laquelle nous avons besoin de force, car on sait que tout seuls, on ne pourra pas y arriver. » explique Marie-Laure. Elle ajoute « D’où l’importance des comités de soutiens et de l’engagement et la participation de toute et tous pour faire en sorte que nous puissions être là lors des débats avec les politiciens de métiers qui ne connaissent rien a notre vie de tous les jours. »

Cette première réunion à Bordeaux, qui a été suivie d’un débat, a permis de poser les jalons de nouveaux comités de soutien à la campagne. S’il en existe déjà dans les lycées et dans les facs, il s’agit de les étendre et de les multiplier, car pour imposer Anasse aux Présidentielles, il faudra une grande détermination pour briser les obstacles anti-démocratiques. Dès la semaine qui vient, nous organisons un comité de soutien le lundi 18 octobre : si vous voulez participer, contactez-nous sur les réseaux sociaux ! Ce sera l’occasion de penser et préparer la campagne, partout où nous sommes, sur les lieux de travail, d’études et dans nos quartiers, et préparer la date du prochain meeting à Bordeaux où Anasse sera présent, le 24 novembre à Sciences Po.

 
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