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6 de avril de 2022 Twitter Faceboock

Droit à l’avortement
Nouvelle attaque contre les droits des femmes : après le Texas, l’Oklahoma interdit quasiment l’avortement
Ella Dall’erta

Ce mardi, le Sénat de l’État de l’Oklahoma aux États-Unis a adopté la pénalisation des professionnels de santé pratiquant un avortement. Une nouvelle offensive contre le droit des femmes dans la continuité de l’adoption de lois similaires dans d’autres États et à travers le monde.

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Crédits photo : SAUL LOEB / AFP

Ce mardi 5 avril, à 70 voix contre 14, le Sénat de l’État de l’Oklahoma a adopté une interdiction quasi totale du droit à l’avortement. Cette nouvelle loi vise à pénaliser jusqu’à 100 000 $ d’amende et 10 ans de prison tout professionnel de santé pratiquant un avortement, mis à part dans le cas d’une urgence médicale pour sauver la vie d’une femme enceinte.

Si cette loi constitue un recul en ce qui concerne les droits des femmes, elle n’arrive pas par hasard : l’État voisin de l’Oklahoma est le Texas, État où en septembre dernier était également adoptée une loi restreignant l’accès à l’avortement. Les femmes souhaitant avorter et habitant au Texas allaient donc dans l’Oklahoma pour pouvoir avoir recours à un IVG sûr. Cette attaque du Sénat de l’Oklahoma constitue ainsi une réelle attaque contre les droits des femmes et un danger à venir pour toutes les personnes qui devraient se faire avorter clandestinement.

Ce recul dans les acquis sociaux pour les femmes a touché différents États aux États-Unis comme le Nebraska, l’Idaho ou encore l’Alabama, avec des peines de prisons pour les médecins pouvant aller jusqu’à 99 ans pour l’Alabama et ne faisant aucune exception pour les cas de viol ou d’inceste. Mais l’offensive contre ce droit fondamental ne s’arrête pas à la frontière nord-américaine : de la Pologne jusqu’à Saint-Domingue en passant par l’Équateur, les femmes continuent de lutter pour leurs droits.

Les miettes sociales que les différents gouvernements à travers le monde peuvent nous donner ne sont pas des acquis permanents : nous devrons toujours lutter pour vivre décemment, disposer de nos corps et défendre nos droits. Avec la crise économique et sociale, la bourgeoisie n’aura de cesse de remettre en cause les droits fondamentaux des femmes : il s’agit de lutter becs et ongles pour les conserver et pour les gagner là où ils ne sont pas encore acquis.

 
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