Le 7 mars, nous étions plus de 3 millions dans la rue, un chiffre historique qui prouve la profondeur du rejet face au projet de réforme des retraites de la Macronie. Mais la mobilisation en cours dépasse l’enjeu de la seule réforme des retraites. Conditions de travail, salaires de misère, destruction des services publics : les raisons de la colère sont multiples.
Malgré cette contestation, le gouvernement prépare le passage en force. Aujourd’hui la majorité présidentielle a dégainé l’article 44-3 pour accélérer l’examen de la loi au Sénat et la faire voter dans son ensemble et non plus par article et amendement. À l’Assemblée nationale, l’usage du 49-3 devient de plus en plus probable, au vu des difficultés de la Macronie à s’assurer une majorité claire et stable.
Dans ce contexte, la stratégie de l’intersyndicale, qui maintient sa stratégie de pression sur le gouvernement, nous mène à la défaite. Pourtant, à la suite du 7 mars, plusieurs secteurs conscients de la nécessité de durcir le mouvement ont reconduit la grève, à l’image des transports, de l’énergie, la pétrochimie ou encore certains secteurs de l’éducation. Il y a urgence à construire un plan de bataille et un programme qui soit à la hauteur de la détermination de notre classe à lutter contre Macron !
Comment construire la victoire ? La grève générale est-elle possible ? Comment construire la reconductible et passer à l’offensive ? C’est de toutes ces questions que le meeting de révolution permanente propose de discuter. Soyons nombreux mercredi 15 mars à partir de 18 h 30 à la salle Osète (6 rue du lieutenant colonel Pélissier / métro Capitole). !
A la tribune, Alberta Nur, étudiante au Mirail et militante au Poing Levé et à Révolution Permanente ; Anna Trotzky, cheminote militante à Du Pain et des Roses et des ouvriers de Latécoère qui sont actuellement mobilisés contre la délocalisation de l’entreprise.
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