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La Izquierda Diario
18 de mars de 2023 Twitter Faceboock

Solidarité
Libérez notre camarade Léo, interpellé après une manifestation de convergence avec les éboueurs !
Philomène Rozan

Hier, Léo militant au Poing Levé Paris 8 et à Révolution Permanente a été interpellé lors de la manifestation de jeunesse en soutien aux éboueurs. Il est en garde-à-vue depuis plus de 24h : il faut exiger sa libération, comme celle de tous les interpellés de la mobilisation !

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Hier avait lieu une manifestation au départ de Tolbiac pour aller soutenir les éboueurs en grève reconductible. La manifestation a été réprimée, gazée et nassée et cinq personnes ont été interpellées, dont Léo, militant du Poing Levé Paris 8 et à Révolution Permanente. Au terme des premières 24 heures de garde à vue, la plupart des interpellés auraient été relâchés, mais la garde-à-vue de Léo a été prolongée.

Un premier rassemblement a eu lieu vendredi pour exiger la libération de tous les interpellés. Plus de 300 personnes se sont réunies devant le commissariat du 1er arrondissement où Léo et d’autres manifestants sont détenus. De nombreux étudiants sont venus apporter leurs soutiens, ainsi que des militants du Poing Levé, du NPA, de Révolution Permanente de l’UNEF, de l’Alternative, de SOS Racisme mais aussi des enseignants, des travailleurs de la RATP, de la santé, de l’aéroport de Roissy et de la SNCF. Dans une ambiance déterminés les soutiens sont restés pendant deux heures pour chanter : « Libérez nos camarades ».

Aujourd’hui, notre camarade est toujours en garde à vue. Un second rassemblement s’est tenu ce matin à 11 heures réunissant là encore de très nombreuses personnes, dénonçant la répression qui s’abat sur le mouvement, Irène militante au Poing Levé à Paris 8 insistait : « il nous réprime parce qu’on leur fait peur, parce qu’on est nombreux sur les piquets. » Et Léna du NPA Jeune appuyait : « On fera tout pour soutenir tous les camarades, sur les piquets de grève et devant les commissariats ». Tandis qu’Alice, professeur à Paris 1 défendait : « J’appelle tous les profs et toutes les présidences à les soutenir : on ne gaze pas nos étudiants, on ne met pas nos étudiants en GAV »

Cette garde à vue s’inscrit dans le cadre d’une offensive répressive du gouvernement contre le mouvement. Jeudi soir ce sont 258 personnes qui ont été interpellées dans à Paris et hier au moins une soixantaine. Parmi elles, une journaliste du Média, détenue aussi au commissariat. « Liberté pour Chloé » ont chanté les personnes rassemblées.

Face à la radicalisation du mouvement et au rejet du 49.3 qui s’est exprimé en cette fin de semaine, le gouvernement a choisi de réprimer durement, d’étouffer la contestation avec du gaz lacrymogène et des gardes à vue. Contre la répression et ces intimidations notre réponse doit être celle de la solidarité la plus large ! Il nous faut exiger la libération de Léo et celle de tous les réprimés et l’abandon de toute charge à leur encontre. Soyons nombreux devant les commissariats en soutien aux réprimés, et en grève et manifestation pour poursuivre la bataille !

 
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