Visite chez l’adversaire social.
Mardi 7 juin 2016, parce qu’ils furent bien informés, 100 manifestants pacifiques et déterminés sont entrés au MEDEF.
Avec une bonne communication, nous aurions été des millions, au vu de nos revendications :
La petite histoire…
Alors que l’atmosphère était relativement sereine, le chef de la sécurité du MEDEF a porté un coup bas à notre camarade Loïc, puis s’est précipité dans son bureau afin de déposer plainte le premier pour « violences volontaires en réunion » !
A l’arrivée de la police, tous ont été interpellés et soumis à une vérification d’identité.
Loïc a été conduit au commissariat pour 44 heures de garde à vue et une nuit passée au dépôt. Il a été libéré le 9 juin avec une convocation au tribunal.
MEDEF et gouvernement ont en commun l’objectif et la méthode :
Pour faire taire les oppositions, frapper des manifestants puis les accuser de « violences ».
Depuis 3 mois que dure la mobilisation contre la Loi « Travail », le gouvernement s’obstine et utilise l’état d’urgence comme réponse aux revendications du mouvement social.
Coups, blessures et mutilations, perquisitions, condamnations, assignations à résidence et interdictions de manifester se multiplient.
Un coup contre l’un d’entre nous est un coup contre tous !
Arc-boutés sur leurs privilèges, Medef et CFDT peuvent se plaindre et intriguer, gouvernement et médias peuvent condamner à tours de bras… nous partagerons et imposerons nos propositions, à commencer par les 3 points de cet appel :
J’en suis et j’en serai, je signe et diffuse cet appel !
Je remplis le formulaire à cette adresse
Je participe à la caisse de soutien,
Chèque à l’ordre de l’AIP à envoyer à cie Jolie Môme BP 22 – 92235 Gennevilliers cedex |