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La Izquierda Diario
7 de avril de 2017 Twitter Faceboock

Présidentielle : le pseudo philosophe dans ses œuvres
Luc Ferry méprise Philippe Poutou

Alors que Luc Ferry avait déjà déchainé les tweets contre lui en déclarant « qu’avec @PhilippePoutou, débraillé, en Marcel, pour représenter les ouvriers, pas étonnant qu’ils aillent massivement chez Le Pen », il récidive son mépris et se fait à nouveau tailler… un Marcel.

Mar Martin

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On le dit philosophe, on le sait adepte de Fillon, avec lequel il partage le goût prononcé pour les emplois fictifs. Il fait partie de ceux-là qui, après la prestation de Philippe Poutou mardi soir au débat « à 11 », n’ont pas partagé le sentiment de libération de voir enfin la dénonciation des vols et des mensonges des mêmes qui nous demandent de nous serrer la ceinture. Ceux-là qui ont plutôt choisi de se placer en fidèles défenseurs de ces riches corrompus, tel le chien de garde Christophe Barbier entre autres

Les réseaux sociaux n’avaient pas laissé passer le premier message, et ils n’ont pas encore capitulé face au deuxième : « Dans les grands mouvements ouvriers du XIXème siècle, on valorisait l’Education, pas la veulerie et la grossièreté. #poutou #LeGrandDebat »

Les réponses sont allées bon train sous les plumes humoristiques

y compris celle d’Anne Roumanoff :

Pas de fumée sans feu. Si c’est individus, certainement bien occupés à trouver comment servir au mieux leurs maîtres ont pris la peine de réagir, c’est bien que Philippe Poutou a mis le doigt là où ça fait mal, et a déclenché une vague d’applaudissements dont les racines sont profondes. Ils peuvent agiter leur hargne, faire baver leur haine de classe, en tentant de rhabiller Poutou en « bouffon », mais s’il l’était vraiment, ils ne s’en préoccuperaient guère.

Maintenant que les braises sont allumées, il s’agit pour les travailleurs, avec ou sans emploi, les jeunes, les classes populaires, de souffler un peu plus longuement, un peu plus intensément, pour que le feu démarre vraiment, et que leurs rires hypocrites se tordant sur nos licenciements
ne soient bientôt plus que cendres.

 
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