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La Izquierda Diario
9 de mai de 2017 Twitter Faceboock

Le parti des affaires
Nouvelle affaire chez les Républicains : ils ne faisaient pas la campagne mais étaient payés !
Arthur Nicola

Selon l’hebdomadaire Marianne, près d’une dizaine de permanents du parti des Républicains ont tout simplement arrêté de travailler après le PenelopeGate tout en gardant leur rémunération… jusqu’au soir du second tour. Le tout payé par le contribuable !

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Ils sont une dizaine, originellement proches de Bruno Le Maire et d’Alain Juppé. A l’origine, comme de nombreux républicains, ils étaient engagés par l’équipe de campagne comme permanents du parti pour s’occuper de la campagne de François Fillon. Mais une fois le PenelopeGate découvert et la mise en examen du candidat à la présidentielle, ils ont décidé de quitter l’aventure. Sauf qu’ils ont préféré garder les sous pour eux. En effet, après le 1er mars, alors que de nombreux élus des Républicains quittent le navire, certains salariés décident d’arrêter de faire la campagne pour Fillon. Sous CDD, le parti trouve alors une petite combine pour que ceux ci ne se trouvent pas « sans ressources » : il leur octroie une dispense d’activité jusqu’à la fin de leur contrat, sous couvert d’une clause de confidentialité. Ainsi, ils ne sont peuvent pas considérés comme ayant perçus les rémunérations d’un emploi fictif, mais ils ne travaillent pas pour autant ! Une jolie combine qui a donc arrangé tout le monde, d’autant plus que ces emplois sont remboursés dans les frais de campagnes, donc par les impôts du contribuable !

Cité par Marianne, un ancien membre de la campagne tente de justifier ce qui apparaît comme une énième affaire d’emplois fictifs : « certains se sont retrouvés dans une situation de merde, parce qu’ils n’avaient pas droit au chômage. Ils ont donc discuté avec le parti LR pour pouvoir s’en sortir ». En effet, un salarié en CDD ne peut pas démissionner. A l’entendre, le pauvre homme serait donc une sorte de bienfaiteur qui a aidé de pauvres militants à se sortir de la misère… Sauf que non seulement certains salariés ont été licenciés (et ont donc pu touché leur chômage), mais surtout, quand on apprend les rémunérations des dits collaborateurs, à hauteur de 5000 euros par mois, on comprend que certains n’avait pas envie de pointer chez Pôle Emploi. Les voleurs se sont donc bien régalés sur l’argent public, dans la droite lignée de leur mentor François Fillon. Un de ses proches, sûrement habitué maintenant à devoir justifier des emplois fictifs a expliqué lapidairement à l’hebdomadaire que tout simplement « on devait gérer la campagne, on n’avait pas le temps de s’occuper de ça »… Qu’ils aillent demander aux chômeurs ou aux travailleurs qui sont au RSA s’ils peuvent « ne pas s’occuper de cela » quand il s’agit de leurs impôts ou des maigres allocations qui leur permettent de vivre.

 
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