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La Izquierda Diario
21 de septembre de 2017 Twitter Faceboock

La jeunesse doit être à l’offensive !
A Montpellier, les manifestant.e.s restent déterminé.e.s contre Macron et « la loi des patrons »
Correspondant-e

Une semaine après la démonstration de force, à Montpellier, les manifestants étaient à nouveau en grève et dans la rue ce jeudi 21 septembre pour marquer leur opposition à Macon et sa loi Travail XXL. Un point sur la manifestation, et notamment la situation dans la jeunesse.

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Sur les coups de 11h, ils étaient plus de 3000 personnes, selon les organisateurs, à manifester au départ du Peyrou pour rallier la place de la Comédie puis la Préfecture. Des milliers de grévistes, salariés du public ou du privé, retraités ou étudiants, ont battu le pavé pour clamer leur refus commun d’une loi considérée comme « la loi des patrons ». Une large mobilisation ce 21 septembre, même si en apparence moins massive que le 12 septembre : c’est notamment dû au caractère non départemental de l’échéance de ce jeudi, plusieurs villes du département comme Béziers et Sète ayant organisé en propre des manifestations où plus d’un millier de manifestants ont défilé. Une manifestation qui, à Montpellier, a provoqué des retards sur les lignes de tramway.

Le mouvement ouvrier toujours déterminé

Les syndicats, CGT en tête, ont à nouveau mobilisé en cette nouvelle journée de grève nationale et de manifestation. Parmi les organisations présentes, en plus de Solidaires, à noter la présence de syndicats Force Ouvrière qui ont manifesté une nouvelle fois contre la décision de leur direction, à savoir Jean-Claude Mailly. Le cortège particulièrement fourni du syndicat CFE-CGC tend à faire pression sur une direction qui, malgré les déclarations d’apparats n’appelle toujours pas à manifester contre la loi Travail XXL. Parmi les organisations politiques présentes, La France Insoumise, le PCF, le NPA, la CGA ou encore Lutte Ouvrière étaient dans la rue.

La jeunesse : à quand un plan de bataille commun ?

Du point de vue de la jeunesse, une assemblée générale des étudiants de la faculté Paul-Valéry a ponctué le départ en manifestation. Parmi les organisations présentes, on comptait notamment le SCUM, Solidaires ou encore le NPA Jeunes. Malheureusement, plus que d’œuvrer à un plan de bataille commun, les méthodes du SCUM jouent à l’inverse : fixer une AG à la fac à 9h15 alors que la manifestation était à 10h30 en centre-ville était le meilleur moyen d’obliger les présents à choisir entre écourter les discussions pour aller en manif, ou bien tout simplement ne pas se joindre aux travailleurs mobilisés ; de la cacophonie a résulté l’absence de cortège commun, et les différentes organisations de jeunesse ont une nouvelle fois défilé séparément.

Contre Macron et ses attaques généralisées contre la jeunesse, notamment sa volonté d’imposer la sélection dès l’entrée de l’université, construire un front commun des organisations de jeunesse pour y faire face est pourtant une nécessité vitale - au-delà des querelles d’ego et des méthodes antidémocratiques. Cela est d’autant important que la colère des étudiants est forte face au manque de places et de moyens : plus d’une centaine d’étudiant sans-fac ont d’ailleurs manifesté ce mardi car recalés de STAPS.

Faire "coaguler" les luttes

La colère est forte : « Une loi qui va précariser et fragiliser le statut social de chaque salarié dans les entreprises », déplorait un manifestant. La détermination toujours présente : « Nous voulons le retrait de cette loi et nous ferons tout pour qu’elle soit retirée », affirme ce jeudi un autre manifestant. Le gouvernement en a bien conscience et il n’a qu’une peur, c’est que les luttes « coagulent ». En ce sens, contre la division des dates, ce dont il s’agit c’est de commencer à débattre d’un plan de bataille commun contre Macron et son monde. Coordonner des actions en soutien notamment à la grève reconductible des routiers qui se profile à partir du 25 septembre pourrait être un premier pas en ce sens. Localement, le pôle psychiatrique de la Colombière pourrait aussi entrer dans la danse, avec un préavis de grève à partir du 26 septembre.

Dans cette convergence des luttes, la jeunesse pourrait avoir un rôle déterminant.
Prochain rendez-vous de lutte sur la fac : comité de mobilisation demain vendredi 22 septembre à 13h, parvis des amphis. Etudiant.e.s, vous êtes tou.te.s les bienvenu.e.s pour organiser la prochaine AG et la suite de la mobilisation !

[Crédits Photos : https://e-metropolitain.fr]

 
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