LBD, grenade et matraques à tout-va Ce dont la répression policière est le nom Jean BeideArnaud Valduga La criminalisation du mouvement social ne date pas d’aujourd’hui. Pourtant, avec les Gilets Jaunes, on est passé aux mains arrachées et aux yeux crevés. La répression n’est qu’à l’image de l’autoritarisme croissant du pouvoir. Mais c’est aussi un carburant des revendications démocratiques du mouvement, en plus de mettre à nu l’isolement croissant du pouvoir.
Après l’arbitraire et l’autoritaire La démocratie en contradiction. La leur et la nôtre Christa Wolfe Le mouvement des Gilets Jaunes vient réveiller des exigences démocratiques qu’on croyait assoupies sous le poids des institutions et des habitudes citoyennes. Le « grand débat » que le gouvernement présente comme la réponse aux revendications du mouvement s’apparente à une vaste blague institutionnelle destinée à ôter sa radicalité au mouvement. La situation offre l’occasion de constater à nouveau, de manière très concrète, comment la domination bourgeoise entre nécessairement en contradiction avec les exigences démocratiques, lorsque celles-ci revendiquent davantage que simplement l’égalité formelle.
Et après, on fait quoi pour se représenter ? Ronds-points, soviets et Gilets Jaunes. Quelle démocratie ? Boris Lefebvre Le mouvement des Gilets Jaunes met au centre de ses préoccupations une exigence renouvelée de démocratie. Entre la critique du présidentialisme et l’exigence portée par le RIC, les Gilets Jaunes ont (re)mis la question démocratique au centre du débat.