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La Izquierda Diario
17 de juin de 2022 Twitter Faceboock

Violence policière
Une femme crie « la police me tue » pendant un plaquage ventral, la police l’attaque en justice
Lorélia Fréjo

Lors d’un plaquage ventral, S. crie « la police me tue, la police me tue ». Poursuivie pour outrage, elle sera d’abord condamnée à verser 300 euros, avant qu’un juge ne la relaxe, lundi.

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Crédit photo : FRED TANNEAU/AFP

L’histoire de S, c’est son avocate Aïnoha Pascal qui la raconte sur Twitter. « Le syndicat @alliancepolice en a rêvé, la justice l’a fait : pour avoir crié « LA POLICE ME TUE ! LA POLICE ME TUE ! » lors d’un plaquage ventral, S. a été poursuivie et condamnée pour OUTRAGE à 300€ d’amende. Lundi dernier un juge l’a finalement relaxée. #police #justice ».

Le récit a de quoi choquer. Il renvoie au tristement célèbre « I can’t breathe » (« je ne peux plus respirer) prononcé par George Floyd en 2020, mort asphyxié sous le poids d’un policier aux Etats-Unis et déclencheur du mouvement Black Lives Matter aux Etats-Unis.

Symptomatique des relations de connivence entre la police et la justice -notamment quand il s’agit de pénaliser les victimes de violences policières- cette poursuite a de quoi interroger quant au traitement réservé à ceux qui accuseraient les policiers. De quoi nous rappeler que lorsqu’on est violenté par la police, il ne faut ni se débattre, ni crier à l’aide selon la justice. Gare à l’outrage donc … pour ceux qui craindraient pour leur vie.

 
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