Stephon Clark, 22 ans et père de 2 enfants, a été abattu de 20 balles par la police américaine. Les policiers, s’étaient rendus sur les lieux car plusieurs vitres de voitures avaient été brisées dans le quartier. Stephon Clark, qui rentrait chez lui à ce moment là, a été suivi jusque dans son jardin, puis abattu. Sa grand mère, qui était dans la maison raconte : "Tout ce que j’ai entendu c’est ’pan, pan, pan’ et je me suis couchée à terre. J’ai ouvert le rideau et il était mort. Ils n’avaient pas besoin d’en arriver là".

Face à cet énième meurtre policier, le mouvement "Black lives matter" a dénoncé la disproportion dans la réaction de la police face à une simple suspicion de vandalisme. Beaucoup ont également rappelé la conduite de la police américaine face cette fois à de vrais tueurs :

"Nicolas Cruz – auteur de la fusilla de en Floride - a tué 17 personnes, en a blessé 17, puis la police est calmement venue l’arrêter. Mark Anthony – auteur des colis piégé au Texas - en a tué 2, blessé 5, puis s’est fait exploser avant qu’on vienne l’arrêter. Stephon Clark tenait un téléphone portable dans son jardin, la police croyait que c’était une arme, et lui a tiré dessus 20 fois."

Rappelons que sur les 987 meurtres policiers ayant eu lieu aux Etats-Unis en 2017, un quart d’entre eux était noir, alors qu’ils ne représentent qu’un huitième de la population.

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