Rappelons que la loi Travail c’est :

  •  Faciliter les licenciements et les baisses de salaire, plus uniquement en cas de difficultés économiques
  •  La baisse de la rémunération des heures supplémentaires.
  •  Se retrouver seul face à son employeur pour négocier ses conditions de travail alors qu’il est beaucoup plus difficile pour des salarié.e.s de faire entendre leur voix au sein d’une entreprise. Et cela alors que la loi et les accords de branche nous protégeaient encore un peu.

    Une loi qui va précariser donc un peu plus les gens et qui montre un gouvernement qui ne semble définitivement pas s’intéresser à nos conditions de vie mais bien à celle d’une petite minorité de puissants travaillant uniquement à son enrichissement personnel et pour qui les salarié.e.s ne vont devenir que de simples variables d’ajustement.

    Mais si nous nous sommes mobilisé.e.s, c’est contre bien plus que la loi Travail. C’est contre l’Etat d’urgence et la répression, avec notamment les violences policières et leur impunité. Mais aussi contre l’ensemble des mesures de précarité imposées depuis des années. Pendant l’été encore, on a assisté notamment à la chasse contre les réfugié.e.s dans Paris, à la mort d’Adama Traoré, à la déferlante islamophobe et raciste, mais aussi à l’annonce du service civique obligatoire et à la baisse des APL. La logique est toujours la même : nous précariser, nous diviser pour asseoir la domination d’une élite.

    Il y a dix ans, nos aîné.e.s mettaient en échec le CPE, lui adopté aussi au 49.3. A nous de faire de même, car c’est notre avenir qui est en jeu. C’est pour cela que nous appelons l’ensemble des étudiant.e.s de l’Université Paris 1 à participer à la première réunion du comité de mobilisation le 8 septembre à 11h (rdv dans la fosse de Tolbiac) avant la manifestation du 15 septembre.