La pollution est la cause de ce désastre écologique sans précédent.

Les coraux contiennent des algues microscopiques qui fournissent au corail sa nourriture et lui donnent ses couleurs. L’augmentation de la température des océans stresse les coraux, et les fait expulser ces algues, donnant ainsi une couleur blanche aux coraux. Si celles-ci ne retournent pas dans le tissu corallien, le corail finit par mourir. Les températures des mers tropicales ont connu une hausse de 1°C au cours des 100 dernières années et vont continuer à augmenter. Cependant une augmentation de la température ne serait-ce que de 1°C au-dessus du maximum estival peut provoquer le blanchiment des coraux.

Les récifs coralliens reçoivent diverses substances toxiques via les rejets d’eaux usées urbaines et industrielles, contenant pesticides, métaux lourds et médicaments entre autre. La circulation maritime générale, qui comprend les accidents de transport de composés chimiques dangereux,les pollutions liées à l’exploitation de gisements de pétrole, mais aussi les 4.000 tonnes de résidus de crèmes solaires qui se retrouvent dans l’océan sont également sources de polluants toxiques.

De plus, les hydrocarbures, les pesticides ou les cyanures perturbent la fécondation et la fixation des polypes, le renouvellement des colonies et la restauration des récifs déjà détruit par l’homme est alors impossible. Au total, 70 % des coraux sont soit quasi éteints, soit en danger de disparition.

L’écologie, un frein aux profits.

La recherche du profit dans les secteurs de l’énergie, de l’eau, de l’alimentation, de la santé ne connaît plus de limites. Notre survie sur terre n’est pas non plus une limite à la recherche de ce profit.

Comme on a pu le constater avec la COP 21 qui n’a été qu’un leurre, les grands capitalistes ne comptent pas cesser d’exploiter la terre jusqu’à la dernière partielle de vivant. Pour eux la destruction de notre écosystème n’est qu’un détail. De plus, ils seront toujours à même de se protéger lors des catastrophes climatiques, contrairement aux populations précaires qui ne cessent de croître (de manière tout aussi croissante que leurs profits).

Il faut alors cesser de croire à un capitalisme qui se voudrait « vert », en augmentant la taxe carbone par exemple, mais repenser le monde différemment, en ne laissant pas une poignet de gens décider de notre sort et de celui des autres êtres vivants sur terre. Et pour ce faire, il faut être capable de s’allier, et de se "conscientiser" au delà d’un simple appel à boycotter quelques grands lobbyistes, qui n’est qu’une méthode déplaçant le problème. Pour faire cesser le massacre écologique, Il faut arrêter de demander un monde plus vert au gouvernement, mais bien prendre les commandes de nos productions ensemble, afin de réorganiser la société pour notre survie et non pour des profits.