A Lille comme ailleurs cette semaine a été riche en mobilisation et en répression policière. Le gouvernement Valls sent bien que la montée de la contestation, partout en France, met en péril le projet scandaleux de la loi Travail. La clique socialiste, entièrement vendue au patronat, voit désormais dans toutes les villes s’organiser la résistance : sur les places, dans les universités, dans les entreprises et dans des affrontements quasi journaliers entre la police et la population.

Le gouvernement a décidé de réprimer durement les manifestants, on ne compte plus les images de violents passages à tabac par les flics. Cette semaine à Lille, après une manifestation sans échauffourées, les policiers ont attaqué le local syndical de la CNT, l’ont ensuite dévasté, intégralement fouillé, et ont frappé et insulté les membres présents au sein de la permanence. Deux militants ont passé 48 heures en garde à vue, et encourent de très lourdes poursuites alors même que des images et de nombreux témoignages les innocentent intégralement.

Suite à ces évènements, notre page Facebook a publié des images de l’attaque policière et du local détruit : plusieurs centaines de milliers de personnes ont vu la réalité de la répression en à peine quelques heures, plusieurs milliers de partages sur les réseaux sociaux, et autant de messages d’amitié et de solidarité pour nos camarades interpellés, et pour le local de la CNT attaqué.

La répression n’a pas attendu longtemps, le lendemain à 16h, notre page a été fermée sans aucun motif avancé par Facebook. Aucune information ne nous est parvenue, mais il nous semble évident que les faits sont intimement liés.

Nous allons bientôt réouvrir une page pour continuer à diffuser des informations sur les luttes sociales dans la région et partout ailleurs comme nous le faisons depuis maintenant près de 4 ans, parallèlement à notre présence quotidienne dans tous les combats révolutionnaires.
Nous aurons aussi besoin de votre soutien afin d’aider nos camarades à tenir le coup, financièrement et moralement.

Leur répression n’arrêtera ni notre solidarité, ni notre détermination à abattre cette société injuste où la loi de la bourgeoisie prime partout sur les droits des travailleurs.